› MESSAGES : 93 › AVATAR : Jared Leto › CREDIT : Tumblr + Jacage › PSEUDO : Jomily
› AGE : 28 ans › COTE CŒUR : Compliqué › JOB/ETUDES : Inspecteur de police
Sujet: Heart Of Stone ► Callie & Matthew Sam 23 Mar - 19:39
Heart Of Stone Ft.Callie & Matthew
Une odeur de cigarette et de café froid. Une énième bouffée de ce qui était devenue pour Matthew, sa seule dépendance, un accro à la nicotine. Et il fixait le plafond, encore, toujours, se laissant sombrer dans ses pensées les plus obscures, un sépulcre oppressant dont il ne pouvait se sortir. Souvent il s’était dit, que s’il pensait assez fort et qu’il y mettait toute la volonté qu’il possédait en son fort intérieur, il pourrait passer au dessus de tout cela, faire un travail sur lui-même. Afin de finalement oublier toute ces histoires de sentiments qui au final n’étaient que semblables aux volutes de fumée qui disparaissaient lentement, sans qu’on ne puisse rien y faire. Cigarette toujours à la bouche, il décortiquait ces photos, ces dossiers, ces paperasses. Cela avait toujours été tout ou rien, il ne faisait jamais rien dans la demi-mesure, alors quand il commençait un travail il continuait jusqu'à au moins aboutir à un infime résultat. Mais dans son bureau bien vide, Matthew Collins pensait, tentait d’extérioriser ses ressentis en parlant quelquefois à voix haute. Personne n’était là pour le voir, alors il pouvait faire ce qu’il voulait après tout. Il n’avait pas l’intention de se considérer comme le vilain petit canard de l’histoire, seulement il ne pouvait pas nier qu’il adorait se faire plaindre, c’était une chose propre à l’Homme, une chose commune au plus commun des mortels qui aurait été blessé par son orgueil. Mais que faire lorsque quelque chose vous échappe vous fuit, sans que vous puissiez y faire quoique ce soit ? Alors vous puisez, dans vos souvenirs, faute d’imagination, et vous retracez dans votre mémoire le fil des évènements, pour pouvoir vous souvenir de ce qui a bien pu vous filer entre les doigts. C’était fou, le monde était fou, et il était dingue.
Passant sa main dans son visage et sur ses yeux bleus fatigués, Matthew regarda l’heure. 21 heures. Il était beaucoup moins tard qu’il le pensait, mais il n’arriverait plus à faire quoique ce soit ce soir, il était beaucoup trop préoccupé par Callie. Oui, il y pensait tout le temps, et ça le rendait dingue. Mais il refusait de faire quoique ce soit qui serait violer son intimité ou sa vie privée. Il était peut-être inspecteur, mais pas psychopathe. Lui qui avait déjà du mal à mettre au clair ses sentiments avec la jolie brune, voilà que ses parents s’en mêlaient et en remettaient une couche. Eux, qui n’avaient jamais vraiment été là pour lui pendant son enfance, se permettaient de lui donner des leçons quand à ses fréquentations. C’était l’hôpital qui se fouttait de la charité. Il fallait qu’il parle à Callie, sous peine de repartir encore plus mal qu’avant. Après avoir éteint tous les appareils électroniques de son précieux bureau, il enfila sa veste en cuir dans laquelle il glissa ses clés et son précieux paquet de cigarette, et s’engouffra à l’extérieur après avoir tout refermé à clé. L’air froid lui fit l’effet d’une gifle, ce pourquoi il se frotta les mains tout en tentant de les réchauffer tant bien que mal. Il n’avait pas prit sa voiture pour se rendre au poste de police et il ne la prendrait pas non plus pour aller voir Callie. C’était assez loin, mais il s’en fichait, il avait l’habitude de courir sur des distances beaucoup plus longue d’habitude et le froid lui remettrait les idées en place une bonne fois pour toute. Après quelques minutes, il arriva à destination, et le moins qu’il pouvait dire, c’était qu’il était content de voir de la lumière à la fenêtre de sa maison. Prenant une profonde inspiration, il toqua à la porte d’un mouvement décidé. Tout ce qu’il espérait, c’était qu’elle ne lui claque surtout pas la porte au nez.
› AGE : vingt-quatre ans. › COTE CŒUR : c'est compliqué. › JOB/ETUDES : travaille à mi temps comme serveuse au blackstone irish pub et au night club pour payer ses cours de droit par correspondance.
Sujet: Re: Heart Of Stone ► Callie & Matthew Dim 24 Mar - 17:08
I would never do something immoral, that’s very important to me. Other than that, I try to do whatever feels right for me. I rely on my feelings.
Ma journée était relativement calme est tranquille. J’étais au bar derrière le comptoir à m’occuper de servir les clients mais aussi à prendre les commandes à la table. J’apportais les assiettes avant de retourner au bar pour faire les cocktails et les différentes boissons que l’on me demandait. J’encaissais, je débarrassais les tables. Je me tapais les vas et viens dans tout le pub alors que mon esprit était ailleurs. Je repensais à Matthew, à cette soirée que nous avions passé chez lui. Au moment où mon visage s’est décomposé lorsque j’ai découvert que son père n’était personne d’autre que mon ancien client. Un très bon client qui avait finit par franchir les limites de la profession. En vue de l’atmosphère assez tendue lors de ce repas, j’en ai donc déduis qu’il n’avait rien oublié et que la rancœur était toujours présente. Allait-il en parler à Matthew ? Connaitrait-il désormais la vérité sur mon passé, sur ce que j’étais ? Ma tête tournait avec les tonnes de phrases interrogatives qui ne trouvaient pas de réponses. Depuis ce fameux soir, je l’évitais. J’étais résolue à ne plus le revoir, pour lui. Comment réagirait les gens de sa profession en sachant qu’il côtoit une ex détenue ? Surtout que les gens ne font pas vraiment de différentes entre escort girl et prostitution. Nous sommes toutes des prostituées à leurs égards. J’avais peur en réalité que sa vision change, que Matthew me regarde avec une mine de dégout plutôt que ces yeux que je pense être passionnés. J’avais peur. Je redoutais le moment fatidique du « Faut qu’on parle » à chaque fois que mon portable sonne. J’ai peur que ce soit lui au bout du fil en me lançant des choses immondes qui me feront souffrir. Je dois être forte, je le sais. Et je me doute qu’à ce moment précis, c’est peut être moi qui fait tout de travers en ne lui donnant aucune nouvelle. 20 heures, la fin de ma journée.
Je suis rentrée rapidement en taxi jusqu’à Stanley Hall, dans la demeure familiale. Ma sœur jumelle se trouvait dans sa chambre, je suis partie l’embrasser en lui demandant si mon père comptait manger avec nous ou rester encore à travailler dans son bureau du centre ville. Je me suis faufilé par la suite dans la cuisine pour préparer le repas. C’était le moyen pour moi, en plus de courir, de ne me vider l’esprit. Alors que la sonnerie de la porte retentit, c’est Romy qui se chargea d’ouvrir la porte. J’ai simplement compris le « Je vais lui dire que vous êtes là. » avant que son visage si semblable au mien ne franchisse l’ouverture de la cuisine. « Un certain Matthew est là pour toi. » M’annonçait-elle. A ce moment précis, je me suis comme gelée sur place. Il était là, chez moi. Je pris une grande respiration avant de m’essuyer les mains. « Surveilles la viande s’il te plait. » Lui demandais-je avant de partir en direction de la porte d’entrée. Il était là. Dans son incroyable veste en cuir que j’adorais tant. Je me suis avancée vers lui avec un petit sourire. Je ne savais pas si je devais lui faire la bise ou non alors je me suis résignée par prudence. « Qu’est ce que tu fais là Matthew ? » Lui demandais-je alors en sortant à l’extérieur, fermant la porte derrière moi.
Matthew Collins
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Sujet: Re: Heart Of Stone ► Callie & Matthew Jeu 28 Mar - 21:27
Heart of stone.
I like too many things and get all confused and hung-up running from one falling star to another till i drop.
La gorge nouée, le cœur serré. Le jeune homme s’était souvent dit que Callie ne pouvait pas imaginer l’emprise qu’elle avait sur lui et quel effet elle lui faisait. Cela avait été immédiat, depuis le jour où il l’avait défendu dans ce bar. C’était peut-être ça qui l’avait tellement attiré, le fait de se sentir comme un valeureux justicier allant au secours d’une pauvre demoiselle en détresse. Toujours était-il que c’était Romy, la sœur de Callie, qui lui avait ouvert la porte, la voix un peu timide, il avait demandé « Bonjour, heu… désolé de déranger si tard. Est-ce que Callie est là ? » Nerveusement, il se tordait les doigts, comme une gamin qui va inviter une fille à sortir. C’est alors qu’elle apparut, toujours aussi belle, toujours aussi… tout. Matthew savait très bien qu’entre eux, rien n’était facile, rien n’était jamais acquis. La jeune fille lui échappait à chaque fois, elle lui glissait d’entre les doigts, c’était comme attraper de la fumée, attraper de la fumée avec ses mains. Matthew se sentait complètement idiot au final, il avait réfléchit encore et encore à longueur de journée, à ce qu’il allait lui dire, et ses phrases étaient toute prêtes. Il allait lui dire qu’ils fallait qu’ils parlent, puis il lui demanderait que si elle avait quelque chose à cacher qu’il fallait qu’elle le lui dise. Et pourtant, c’était en la voyant qu’il avait tout oublié, ses phrases, ses bonnes résolutions et sa raison par la même occasion. Il ne put cependant s’empêcher de froncer les sourcils d’un air déconcerté lorsqu’elle lui demanda ce qu’il faisait là, devant sa porte. C’était pourtant assez évident, ou alors Roseburry tentait simplement de noyer le poisson en prétendant qu’elle ne savait absolument pas pourquoi il s’était déplacé chez elle, à une heure pareille. Collins enfonça maladroitement ses mains dans les poches de sa veste en cuir. Il était un peu froissé qu’elle ne l’ait pas salué. Mais après tout, à quoi avait-il pu bien s’attendre ? A ce qu’elle lui saute au cou et l’embrasse alors qu’elle l’évitait soigneusement depuis plusieurs jours ? Non, non certainement pas. Il était d’autant plus troublé parce qu’il se demanda ce qu’ils étaient supposés faire. Il ne s’était pas posé LA question. Qu’est-ce qu’ils étaient ? Eux-mêmes ne le savaient pas, et ils prenaient des gants à chaque fois qu’ils parlaient pour éviter de se désigner et de définir un semblant de leur relation avec des mots cohérents.
Pour le frère de Matthew, Callie était « la fille canon du bar », pour ses parents elle était « la fille que tu ne devrais pas fréquenter », pour Loïs « la fille dont il devait se méfier », et pour Romy, « la fille qu’il devait protéger ». Mais au final, le jeune homme savait très bien que Callie-Jane était tout simplement la fille dont il était amoureux, mais il était beaucoup trop soucieux et maladroit pour le dire à Callie ou se l’avouer à soi-même. Alors, ils revenaient constamment l’un vers l’autre, et s’éloignaient, se déchiraient et recollaient les morceaux. Ils se réfugiaient, l’un contre l’autre comme deux oiseaux blessés, tentant d’apaiser leurs douleurs secrètes. Matthew qui s’était légèrement baissé à la base pour saluer Callie, fit mine d’avoir penché la tête, et tenta un demi-sourire. « Je… enfait, je passais dans le coin et… enfin je me suis dit que je pouvais venir te voir, juste comme ça. » Oh Matthew tais-toi ! Mieux vaut arrêter le carnage tout de suite, c’était le pire mensonge de la terre entière, et il était le plus mauvais menteur du monde. Collins inspira une bouffée d’air froid, et croisa les bras sur son torse, « Non, non, oublie ce que je t’ai dit, la vérité c’est que ça fait des jours que tu m’évites. Je le vois très bien, je suis inspecteur je remarque les chose assez rapidement… enfin tu me connais. Je sais que c’est à cause de mes parents, mais je veux pas que ça t’ai mit la pression, ou donné l’impression que j’ai voulu te forcer à quoique ce soit. » Matthew avait prononcé toute sa phrase d’une seule traite, et il avait reprit maladroitement sa respiration. Décidément, quel boulet il faisait. Plus calmement, il décroisa ses bras et s’avança un peu vers la jolie brune. « Enfin, voilà je suis stupide, mais ça je pense que tu l’as déjà remarqué hein ? Prends note ça ne risque pas d'arriver souvent. » Lui qui était si railleur et à l'aise d’habitude, qui riait de tout et qui se moquait de tout le monde, perdait tout ses moyens ce soir, lors d’une simple visite de courtoisie. Ou pas, mais ça il ne pouvait pas vraiment le savoir. Bipolaire ? Non. Seulement, en présence de Roseburry, seulement elle. Il ne supportait pas de se sentir rejeté, et c’était douloureux, de se trouver de l’autre côté du miroir. Miroir de désillusion.
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Sujet: Re: Heart Of Stone ► Callie & Matthew Sam 30 Mar - 11:56
I would never do something immoral, that’s very important to me. Other than that, I try to do whatever feels right for me. I rely on my feelings.
C’est seulement les choses pouvaient être aussi simples, je m’étais risquée à l’espérer. J’étais sortie de prison et je m’étais installée dans un endroit où personne ne me connaissait, où personne n’était obligé de connaître mon passé, où personne ne pouvait me juger. J’avais repris mes études en droit pénale, je m’étais trouvé un travail à côté pour aider financièrement ma famille à payer à l’université. Ma famille, je l’avais retrouvé. J’étais de nouveau avec ma sœur jumelle, mon père et mon demi-frère avec qui je pouvais enfin rattraper le temps perdu. J’étais dans une famille aimante, qui me soutenait et qui ne me remémorait jamais mon passé. Puis je l’avais rencontré, lui. Cet homme qui m’avait bravement secouru ce fameux soir alors que je sirotais mon café avant d’être interrompu par un homme indécent. C’était digne d’un de ses contes de fée. C’était une nouvelle vie qui s’offrait à moi, un nouveau départ où je pouvais choisir ma direction, mon envol. Je n’avais plus cette peur incessante de l’angoisse d’un jugement prochain, d’une mise à l’écart, d’un avenir encore plus sombre qu’autrefois. J’avais repris une vie de jeune fille de vingt-quatre ans normale sans écumer mes années perdues. Qu’avais-je espérer ? Tous mes espoirs et cette simplicité auxquels je m’étais habituée se sont retrouvés enflammés lorsque mon regard s’est posé sur cet homme aux cheveux gris dont le visage m’était un fantôme du passé. Le passé nous rattrape toujours, c’était bien connu et je ne m’étais jamais préparé à cette violence confrontation que j’ai préféré m’éclipser. Comment pouvais-je en faire autrement ? Je ne voulais pas faire souffrir l’homme que j’appréciais, et même aimais, alors que sa vie était plus que parfaite. Son père était l’un de mes plus fidèles clients et à sa vue, j’ai senti tout ce que j’avais construis, cette nouvelle vie, s’effondrer autour de moi. Mes espoirs, mes rêves, les piliers de mon nouveau départ. Plus rien ne semblait aussi beau et facile. Alors j’ai préféré fuir et l’éviter. Quel grosse erreur car je savais pertinemment qu’il ne resterait pas sans rien faire. Et le voilà maintenant devant ma porte, de sa veste en cuir et ses cheveux pas coiffé qui m’étirait un sourire sur mes lèvres et un regard tendre, je perdais tous mes moyens. Tout ceux à quoi je m’étais résigné à cette évidence de ne jamais pouvoir être avec lui semblait maintenant n’être qu’un lointain souvenir. Auprès de Matthew, j’étais faible et incapable de lui tenir tête. Il pouvait faire de moi ce qu’il voulait.
Droit devant moi, son regard me déstabilisait et je n’osais y plonger mes yeux, les déviant vers le sol. Mes bras autour de moi, je me protégeais de cette brise fraiche de la nuit étoilée au dessus de nos têtes. Je savais que j’avais tout à me reprocher, le fait de m’être éloigné, de ne pas l’avoir appelé, de l’avoir éviter. Ce n’était peut être pas la meilleure solution que j’avais trouvé mais c’était la seule qui me semblait la plus appropriée. « Je… enfait, je passais dans le coin et… enfin je me suis dit que je pouvais venir te voir, juste comme ça. » M’annonçait-il. Je levais un sourcil devant son air peu sûr de lui qui ne lui ressemblait absolument pas. J’ai relevé la tête vers son visage, persuadée qu’il me mentait. Il ne pouvait pas venir me voir après ce que j’avais fais, ou plutôt ce que je n’avais pas fait. Je l’observais prendre une grande respiration avant qu’il ne croise les bras. « Non, non, oublie ce que je t’ai dit, la vérité c’est que ça fait des jours que tu m’évites. Je le vois très bien, je suis inspecteur je remarque les chose assez rapidement… enfin tu me connais. Je sais que c’est à cause de mes parents, mais je veux pas que ça t’ai mit la pression, ou donné l’impression que j’ai voulu te forcer à quoique ce soit. » A-t-il reprit. Je l’écoutais attentivement alors qu’il me lançait tout cela d’un seul coup, sans prendre de respiration. Il parlait vite, il était déstabilisé. Je le remarquais facilement après avoir du me faire une place en prison pour ne pas recevoir les pires humiliations et me faire respecter par les autres prisonniers. Le fait était là encore une fois, il était inspecteur et j’étais une ex détenue. Quelle chance avons-nous que ça marche ? Sans mentionner le fait que son père connait la stricte vérité. Ce qui me surprenait, c’est qu’il n’avait rien avoué à Matthew. Mes lèvres légèrement entrouvertes à ses remarques, Matthew s’avançait vers moi en décroisant les bras. Je me suis un peu redressée pour pouvoir laisser mes yeux se plonger dans les siens. Son bleu couleur océan, j’aurai pu m’y noyer sans jamais avoir peur d’arrêter de respirer. « Enfin, voilà je suis stupide, mais ça je pense que tu l’as déjà remarqué hein ? Prends note ça ne risque pas d'arriver souvent. » Terminait-il. J’ai laissé échapper un petit rire en baissant la tête. Oui, il n’était pas stupide mais le fait que je devais en prendre note signifiait-il qu’il voulait me revoir après ça ? Seulement parce qu’il ne sait rien de moi, du moins pas la part la plus sombre. J’ai relevé la tête vers lui avant d’appuyer ma tête contre le mur qui encadré la porte d’entrée. « Je crois que tes parents ne m’aiment pas beaucoup… » Ajoutais-je avant de fermer les yeux l’espace d’un petit instant. Comment pouvais-je m’en sortir sans rien lui dire ? J’ai pris une petite bouffée d’air puis j’ai posé mes yeux une fois de plus sur son visage. « Tu ne m’as forcé à rien, ne t’en fais pas pour ça. J’étais heureuse de rencontrer tes parents mais… » Me suis-je arrêtée. Mais quoi ? Ton père était dans ma clientèle et je doute qu’on puisse continuer ? Les mots étaient là mais je ne pouvais me convaincre de les prononcer. Après tout, je n’en avais pas envie. « Ils me déstabilisent un peu. » Sortais-je comme excuse. Cela suffisait-il à expliquer mon éloignement si soudain même si la raison n’est pas la bonne ? Etait-ce suffisamment valable ? Le cœur serré, je m’en voulais de lui cacher la vérité. Et je savais que tôt ou tard, ça éclaterait au grand jour.