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 △ CLOSER TO THE EDGE (callie)

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Callie-Jane Roseburry
Callie-Jane Roseburry
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› MESSAGES : 637
› AVATAR : nina dobrev.
› CREDIT : (c) jacage.
› PSEUDO : lonely bird (aurélie).

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› AGE : vingt-quatre ans.
› COTE CŒUR : c'est compliqué.
› JOB/ETUDES : travaille à mi temps comme serveuse au blackstone irish pub et au night club pour payer ses cours de droit par correspondance.


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MessageSujet: △ CLOSER TO THE EDGE (callie)   △ CLOSER TO THE EDGE (callie) EmptyLun 4 Fév - 17:50


FEAT NINA DOBREV (C) TUMBLR

callie-jane roseburry
la trahison vient de là ou l'on s'y attend le moins.
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NOM : Bien que je pense que ma famille aurait voulu que je change de nom pour ne pas tenir l'image de ma famille, je suis une Roseburry. Il faut dire tout de même que c'est un nom plutôt courant aux États-Unis. PRÉNOM(S) : Je me nomme Callie-Jane mais tout le monde m'appelle Callie. Par curiosité, je suis allée voir la signification de mon prénom sur Internet. Le plus choquant, c'est que ça me correspond entièrement. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Je suis née le 24 octobre à Phoenix en Arizona. Je pourrais vous dire que c'était par une belle nuit étoilée et de pleine lune mais en réalité, je n'en sais strictement rien. ÂGE : Je suis âgée de vingt-quatre ans et j'ai encore toute la vie devant moi. Du moins, je l'espère. Je touche du bois ! ORIGINES : J’ai des origines italiennes. Peut être que ça se voit un peu dans les traits de mon visage. Ma grand-mère me parlait souvent en italien quand j’étais petite. Mais je dois avouer maintenant que je ne saurais même pas dire un mot. STATUT CIVIL : Techniquement, je suis célibataire. Néanmoins, je vois régulièrement un homme de la haute société. Mais toujours aucun baiser, peut être est-ce pour le prochain rendez-vous ? SITUATION FINANCIÈRE : Je ne dirais pas que je suis dans la merde mais presque. J'essaye de mettre pas mal d'argent de côté. Je ne suis pas riche, je ne suis pas modeste mais je ne suis pas pauvre non plus. On va dire simplement que j'arrive à m'en sortir. ORIENTATION SEXUELLE : Je peux affirmer, sans hésitation, que je suis hétérosexuelle. Je ne suis pas attirée par la gente féminine, je suis désolée. PROFESSION/ETUDES : Il n'y a pas beaucoup d'entreprises qui prennent un salarié avec un casier judiciaire et je n'ai pas de diplôme d'études supérieurs en plus de ça. Après être sortie de prison, j'ai réussi tant bien que mal à trouver un emploi en tant que vendeuse dans le sex-shop de la ville de Southington. A côté, je prends des cours par correspondance en droit pour passer mon diplôme en candidat libre. GROUPE : écrire ici.

be proud of who you are.
~ comment as-tu découvert la légende de l'avenue Stanley Hall ? écrire ici un minimum de cinq lignes. ~ penses-tu que cet événement est réellement eu lieu ? écrire ici un minimum de cinq lignes. ~ quelle est la légende urbaine qui t'effraye le plus ? écrire ici un minimum de cinq lignes.

ALMOST LOVER/AURELIE:



Dernière édition par Callie-Jane Rosebury le Jeu 14 Fév - 16:47, édité 2 fois
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Callie-Jane Roseburry
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› COTE CŒUR : c'est compliqué.
› JOB/ETUDES : travaille à mi temps comme serveuse au blackstone irish pub et au night club pour payer ses cours de droit par correspondance.


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MessageSujet: Re: △ CLOSER TO THE EDGE (callie)   △ CLOSER TO THE EDGE (callie) EmptyLun 11 Fév - 17:13

ALL THESE FADED SILHOUETTES.

« Je ne suis pas sûre de vouloir faire ça Allie... » Avais-je finir par lui annoncer, honteuse, devant l’immense hôtel. « Tu n’as pas envie de te faire de l’argent pour tes études ? » Rétorquait-elle. De ce côté-là, elle n’avait pas tord. Ma famille n’avait pas les moyens de m’envoyer à l’université, c’est pour cette raison que j’enchainais les petits jobs. Je voulais économiser suffisamment pour ne pas avoir à faire un trop gros crédit. Malheureusement, en faisant les calculs, je ne pourrais pas gagner l’argent nécessaire aussi rapidement. C’est à ce moment là qu’Allie a sorti son idée qui allait me sortir de la misère et de mes problèmes. Depuis quelques temps déjà, elle laissait des hommes la payer uniquement pour se montrer avec elle. Après de nombreux doutes et interrogations, j’ai fini par accepter sa proposition de le faire. Cela n’avait rien de mal. J’avais juste à leur tenir compagnie le temps d’une soirée. « Oui, excuses moi… » Finissais-je par murmurer. Allie le faisait depuis plusieurs mois déjà et c’était une grande chance pour moi qu’elle me laisse entrer dans son affaire alors que je suis novice et que je ne sais pas réellement comment m’y prendre. « Allons-y alors. » Ajoutait-elle dans un sourire qui lui est propre. De ce fait, nous sommes entrées pour rejoindre nos clients. Celui qui j’accompagnais était légèrement âgée, un peu plus de la cinquantaine. Cheveux gris, vêtue d’un costume d’une grande marque de prêt à porté, il étant sans nul doute un homme de la haute société. En l’écoutant parler à ses collèges tout au long de la soirée, j’ai très vite appris qu’il était gérant d’une très grande société immobilière. Finalement, la soirée n’a pas été autant désagréable que je le pensais. Cet homme, dont je ne connaissais pas le prénom, m’a offert plusieurs verres de champagne. Il n’y a eu aucun geste déplacé de sa part et c’était bien mieux ainsi. « Et voilà ton argent, Callie. » S’exclamait Allie, de retour dans sa chambre, me tendant une enveloppe bien remplie. Je n’ai jamais autant eu d’argent avec tous mes boulots réunis. « Tu vois, c’est plus efficace ! » A-t-elle terminé. Après ce fameux jour, ma vie a prit un tout autre tournant. J’ai suivis de plus en plus Allie dans ce genre de soirée et je voyais mes économies pour l’université grimper très rapidement en flèche.

Je revenais une fois de plus d’une de ses soirées avec Allie et l’homme d’affaire. Il avait prit pour habitude de nous engager régulièrement pour l’accompagner à ses soirées. J’étais devenue sa « favorite » comme il le disait. Le souci, c’est qu’il devenait de plus en plus entreprenant envers moi et, n’appréciant guère, je l’ai repoussé. La soirée s’est raccourcie très rapidement. Je doutais fortement que ce contrat soit une fois de plus renouvelé. Je n’étais pas une prostituée ! Je suis donc rentrée plus tôt que prévue à la maison de ma charmante mère. C’était ironique bien sur. Elle passait le plus clair de son temps avec son nouvel amant. Depuis qu’elle et mon père ont divorcé, je ne la vois que très peu malgré qu’elle est eu ma garde. Il est donc maintenant facile de comprendre pourquoi je dois payer moi-même mes études. J’ai passé la porte de l’entrée tout en allumant la lumière. C’est à ce moment précis que j’ai vu ma mère dans une position tout à fait surprenante avec un jeune homme espagnol qui n’était pas le même que deux nuits précédentes. « Qu’est ce que tu fais ici ?! » S’est-elle mise à hurler. Je n’ai pas pu réagir. C’est la première fois que je la surprenais dans ces débats sexuels. Bouche bée, je n’ai pas pu bouger. Ma mère et son étalon se sont vite rhabillés avant que l’homme ne monte à l’étage. Ma mère s’est avancée vers moi, rouge de colère et probablement ivre. « Pourquoi tu es rentrée si tôt ?! » Continuait-elle sur le même ton en faisant le nœud de peignoir. Il s’en est suivit des tonnes de remarques désobligeantes sur moi mais aussi sur sa grande générosité à m’avoir élevé et nourri durant toutes ses années, me rappelant sans cesse à quel point je puisse être un fardeau pour sa personne. Tous les soirs, c’était la même chose. « Tu ne fais même pas attention à moi ! Je prépare le repas à chaque fois, je fais le ménage et toutes les autres tâches quotidiennes de la maison parce que tu es trop occupée à baiser avec le premier jeune venu ! C’est à cause de toi si je ne peux pas voir ma sœur et mon père ! Parce que tu es trop égoïste et hypocrite pour te soucier de quelqu’un autre que ta petite personne. J’aurai préféré partir avec eux plutôt que de devoir supporter tes caprices ! » Avais-je fini par sortir. Ca sortait du cœur, j’avais besoin de le dire, d’exprimer ce que je gardais en moi depuis toutes ses années. Je voulais partir avec mon père, j’aurai voulu être avec lui. Peut être n’en serais-je pas là aujourd’hui. Ma mère m’avait séparé de ma jumelle et ne m’avait jamais laissé la voir. Ca ne m’aurait pas étonnée même qu’elle n’ait jamais posté les lettres qui lui étaient destinées. Seulement, mes mots étaient de trop et la gifle est partie. Ma main posée sur ma joue, je l’ai regardé dans les yeux. C’était la dernière fois qu’elle me voyait.

Depuis cette histoire avec ma mère, je suis partie vivre avec Allie qui possédait un appartement en sorte ville. Ce soir encore, nous sortions avec de nouveaux clients. Jetant un dernier petit coup d’œil à ma petite boite, j’étais très fière de constatée qu’il ne me manquait que quelques petits billets verts pour pouvoir envoyer mon dossier de candidature à l’université de droit. Je l’ai remis sous mon lit pour ensuite rejoindre mon amie dans le salon dans ma petite robe noire. Nous avions rendez vous dans un restaurant où une salle était uniquement réservée pour ce conseil d’hommes d’affaires. La soirée se déroulait bien mais je sentais qu’Allie était inquiète. Elle n’était pas comme à son habitude et elle se montrait distante envers l’homme qui l’accompagnait. Elle regardait sans cesse la salle, les gens qui rentraient. Au milieu de la soirée, elle est rapidement partie aux toilettes. Après quelques minutes d’hésitation, je me suis levée en m’excusant auprès de mon client. « Tu vas aller nulle part toi. » Me lançait-il. En l’espace d’une fraction de seconde, je me suis retrouvée avec une menotte autour du poignet. « Police, je vous arrête pour prostitution de luxe. » Ajoutait-il d’une voix ferme en me menottant les mains derrière le dos. Je n’ai pas protestée, prise par le choc d’une telle nouvelle et du fait que j’ai été si naïve. Le second homme qui était parti aux toilettes pour attraper Allie est revenu bien rapidement. « Elle a filée. » Annonçait-il. C’était pour cela qu’elle semblait perturbée, elle s’était rendu compte qu’ils étaient flics. Elle m’avait abandonné. J’ai passé toute la nuit au poste de police à être interrogée. Comment expliquer que je n’avais aucune idée que c’était de la prostitution de luxe ? Que je pensais simplement que je tenais compagnie à des hommes et que je ne voyais pas le mal la dedans ? Ils me prenaient tous pour une manipulatrice qui essayait de déroger à la sanction pénale. Ils m’ont demandé des renseignements pour Allie et malgré le fait qu’elle m’ait lâchement abandonné, je ne l’ai pas démasqué. Malgré tout, elle avait été mon amie et j’espérais d’un côté, qu’elle fait cela avant tout pour moi. Ceci n’a pas arrangé ma coopération avec eux ni même avec les juges lors de mon procès. J’ai été jugé et condamnée à deux ans de prison. J'avais vingt-et-un ans.

On dit que la prison nous change.

On ne peut pas oublier le jour de son incarcération puisque c'est la fin de notre vie. La petite fille naïve et influençable est devenue méfiante et distante. J'ai appris à ne faire confiance à personne. La cellule où j'ai passé deux années de ma vie me hante la nuit. Elle était étroite et les barreaux froids m'étaient semblables à une cage. C'était l'absence d'espoir. Ma vie s'était achevée au moment où je suis rentrée dans ce noir. La plupart du temps, j'étais assise contre le mur en béton qui me rappait parfois le dos en attendant la fin de ses années d'éternité. Je passais de longues heures à fixer le vide, me demandant parfois si je n'avais pas mérité tout ceci. Nous étions tous catalogués. J'étais le numéro 2358. Pour ne jamais oublier mes souffrances, je me suis faite tatouer ces chiffres au niveau des côtes. C'était comme si l'on m'avait enlevé mon humanité. Aux yeux des gardiens, je n'étais rien. Le traitement que l'on subissait était cruel. Mon seul répits, c'est lorsque je recevais la visite de ma soeur...

Au moins une fois par jour, nous avions l'autorisation de nous retrouver pour deux petites heures dans la cour, bien que ce soit un grand mot. Il y avait simplement un panier de basket, quelques gradins et des tables où il était possible de demander des jeux d'échecs et de cartes. Une fois de plus, j'étais assise sur les gradins, fixant alors le ciel que je peinais à apercevoir le reste du temps. Aujourd'hui, il était bleu et le soleil trônait. Autrefois, je ne ressentais pas de plaisir devant ce beau spectacle. C'est dévastateur qu'il m'ait fallu être en prison pour pouvoir me rendre compte de cette beauté. J'entendis alors un craquement sourd provenant d'un peu plus loin. Une table venait de se briser sous le poids de quatre détenus. Hommes et femmes, nous étions mélangés durant cette courte récréation. Moins de deux minutes a suffit pour les séparer et en envoyer un dans le cachot. Une pièce très étroites et sans lumières où on pouvait y passer des nuits entières, perdant ainsi la notion du temps. « Salut beauté. » Me lançait une voix à mes côtés. Julian, un autre prisonnier que j'avais rencontré quelques mois plutôt. Nous avions pris pour habitude de nous retrouver à ce moment là, lorsqu'il n'était pas occupé à déclencher une bagarre ou à s'y mettre dedans. « Tu as la lèvre en sang. Tu finiras poignarder un de ses jours mais après tout, ça m'est égal. » Ajoutait-je. Je ne pourrais décrire la nature de notre relation. Depuis que mon incarcération, je profitais de cet air frais pour contempler le ciel ou poursuivre un livre emprunté à la bibliothèque. « J'ai appris à te connaître, petit coeur. Malgré ce que tu veux montrer, tu t'inquiètes. Sinon pourquoi cette réflexion ? » Me narguait-il avec un petit sourire en coin qui lui était propre. Je n'ai pu m’empêcher d'étirer un timide sourire sur les lèvres. Il est vrai qu'il était le seul ici à me connaître malgré ma carapace. Je lui avais confié mon passé et les raisons qui m'ont envoyé en prison. Il me protégeait contre les autres. « Julian, tu ne m'as jamais dis comment tu t'étais retrouvé en prison ? » Me risquais-je à lui demander. A vrai dire, je pense que j'avais un peu peur de la réponse. Ce n'est pas dans cet endroit que je pourrais faire des rencontres sans risque. Il y avait de tout, des voleurs, des pédophiles, des arnaqueurs, etc. Des rumeurs circulaient beaucoup mais aucun d'entre eux ne dévoilaient la vérité, préférant plutôt garder le mystère et la peur dans les yeux des autres détenus. « J'ai tué un homme. » M'avouait Julien. Je n'ai rien répondu, le frisson glacial de ma nuque me pétrifiant de tout mouvement. Je ne pouvais pas me résigner à le voir comme un meurtrier. Lui, qui était si différent avec moi, n'avait pas cette noirceur dans les yeux. Une sonnerie intense retentit signe que l'on devait retourner dans nos cellules. Julian s'est levé et m'a fait face pour me regarder droit dans les yeux. « Tu sais, j'attends ces deux heures avec impatience rien que pour te voir. Tu es le meilleur moment de ma journée. » M'a-t-il adressé avec un clin d'oeil avant de rejoindre les autres de son bâtiment. Je suis restée avec un sourire niais. Qui aurait cru que je pourrais tomber sous le charme d'un homme en prison ?

J'étais impatiente et en même temps tellement nerveuse. J'attendais ce moment depuis la semaine dernière. Pour bonne conduite, nous avions le droit à des visites. Je remettais sans arrêt une mèche de mes cheveux derrière mon oreille. Pour l'occasion, j'avais demandé à l'une des gardiennes de me prêter une petite robe d'été. Elle était simple, bustier et à fleurs. Mais tout m'allait tant que je ne portais pas cet horrible uniforme orange pour voir ma soeur. J'étais assise devant cette vitre qui me semblait disproportionnée et ma jambe tremblait dans l'attente de voir la porte s'ouvrir sur la silhouette de Romy. J'entremêlais les doigts de mes mains moites et c'est à ce moment là qu'elle fit son apparition, toujours avec son sourire tendre. J'ai pris le téléphone qui était accroché pour pouvoir entendre sa voix. Nous avions parlé de tout est de rien. Le fait qu'elle soit là me faisait oublier l'espace de quelques instants que j'étais derrière des barreaux et dans une cellule pour encore quelques mois. « Écoutes, j'en ai discuté avec papa et il n'a pas hésité une seule seconde pour que tu viennes habiter avec nous dès ta sortie. Nous viendrons te chercher pour te ramener à la maison, chez toi. » M'annonçait-elle. J'allais enfin avoir une famille. Je ne savais combien la remercier car, après toutes ces années où nous avons été séparées, Romy était là pour moi. Mon père et ma soeur était les seules personnes à me rendre visite. Aucun signe à de ma mère depuis la fameuse dispute où elle m'a giflé. « Toujours aucune nouvelle de maman...? » Me risquais-je à poser la question. En vue de son visage qui perdait son sourire, je comprends que la réponse était négative. Romy venait me voir toutes les semaines à part si nous avions une sanction collective qui interdisait toutes visites. Je crois que si elle et papa n'avait pas été là, j'aurai sombré.

C'est le jour de ma libération. Pour l'occasion, je portais une robe bustier à fleurs que la gardienne avait pour habitude de me passer lors des visites avec ma soeur. Je ne savais pas à quoi m'attendre une fois dehors. Est-ce que cela a changé en deux ans ? Je regardais la fenêtre le ciel bleue que je pouvais observer maintenant sans crainte. C'est alors que la porte s'est ouverte, laissant place à Julian. Un large sourire a prit place sur mes lèvres. « Ils ont accepté que je vienne te dire au revoir. » M'annonçait-il avec son incroyable sourire en coin qui avait le don de le rendre encore plus charmant qu'à son habitude. La seule chose qui me manquera le plus dans cette prison, c'est Julian. Sa bonne humeur, son humour, son visage. Je vais les regretter amèrement. « Il te reste combien de temps..? » Lui demandais-je avec une faible voix. J'aurai tellement aimé que ce soit notre libération à tous les deux, que je puisse le connaître en dehors de cet isolement. « Encore quelques années. » Ajoutait-il. Ma tête s'est baissée en direction du sol, ressentant tout à coup une pointe au coeur. J'avais mal de le quitter. Julian s'est lentement approché de moi, rétrécissant la distance qui nous séparait dans cette petite pièce à côté de la salle des visites. De ses mains menottées, il a passé quelques doigts sous mon visage pour le relever face au sien. « Ne m'oublies pas, Callie... » Me murmurait-il. J'ai laissé échapper une seule larme qui vint m'essuyer de son pouce. Un regard profond puis il vint déposer ses lèvres sur les miennes le temps d'un doux et unique baiser. « Profites bien de ta liberté, petit coeur. » Me lançait-il dans un sourire avant que des gardiens ne viennent le récupérer. A ce moment précis, j'espérais simplement le retrouver.

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