Personne n'aime le dimanche. Parce qu'il est trop proche du lundi et trop éloigné du vendredi. Mais moi, je ne suis pas comme tout le monde et j'adore le dimanche. Personne ne se marie un dimanche, du coup moi j'ai pas de boulot et je peux cuver tranquillement. Les réceptions du samedi, c'est assez spécial. En tant qu'organisatrice, je ne peux pas boire mais quand il faut tout débarrasser, je fais les fonds. J'ai bien le droit de profiter aussi, non? Et hier n'avait pas échappé à la règle. J'avais fait le nettoyage de la salle et avec mon assistante et le barman, et nous avions vidé les cadavre. Du coup, là, c'est dimanche et moi, j'ai la gueule de bois. Enfin, non, j'ai juste un peu mal au crâne. C'est avec un peu de mal que je me réveille et que je sors de la chambre enroulée dans un de mes draps. J'imagine déjà le fou rire que mon amoureux va se taper, pour pas changer. Je suis pas en mode loque non mais j'ai du mal. J'aurais pas du descendre les verres de vin hier, j'aurais pas du. Le temps de dire bonjour à Julian, qui se marre, je file dans la salle de bain me préparer. Ce qui prend, tout au plus, une grosse heure. Et à la fin, j'me sens mieux. Direction le salon où je rejoint mon amoureux, installé confortablement dans le divan. Je me couche à côté de lui -parce que oui, y'a de la place pour 2 sur un canapé-. ça a été ta soirée hier? J'avais des remords de le laisser seul, un samedi, une fois de plus. Entre les réceptions, les organisations, je ne cesse de courir et je n'ai presque plus le temps pour mon amoureux, c'est assez déprimant quand même. Et je voudrais pas que ce soit la raison d'une énième dispute, en ce moment c'est assez calme et on est bien, je veux juste que ça dur. Il a l'air songeur, ce qui attire ma curiosité. Tu penses à quoi? Je me trompe peut-être. En ce qui me concerne, j'ai pleins de trucs en tête et ma question du jour c'est est-ce que je dis à Julian que j'ai recroisé mon ex? Si je ne lui dit pas, ça évite une prise de tête. Mais ne pas lui dire c'est comme lui mentir et j'aime être honnête avec l'homme qui partage ma vie. On verra si je glisse ça en plein milieu de notre discussion ou si j'attends encore quelques jours avant de lui dire.

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ça n'a pas toujours été rose entre nous et pourtant, on tient énormément l'un à l'autre depuis notre rencontre, du moins j'ose l'espérer... Je suis heureuse avec lui mais il manque toujours quelque chose à ce bonheur. J'aimerais avancer, on a emménagé ensemble il y'a deux ans mais maintenant, on stagne et j'aimerais de la nouveauté. Un mariage? Pas d'actualité. Un bébé? J'ose pas en parler. Nous, les filles, on rêve toute d'un grand mariage et moi également. Surtout, moi. J'aimerais qu'on continuer à évoluer en tant que couple mais ce genre de discussion finit toujours en prise de tête, en dispute et même si je veux éviter la tempête j'aimerais être sûre que Julian et moi attendons les même choses de cette relation. Rare sont les moments que nous pouvons passer juste à deux, j'en profite donc. Je crois que la grande discussion devra attendre encore un peu. De toute façon j'ai attendu jusqu'ici, ça attendra encore bien quelques jours ou quelques semaines. Lorsque j'ai rencontré Julian, j'ai tout de suite remarqué chez lui ce côté autodestructeur. Oui, oui. J'ai vu Angie et des potes à elle. On a traîné chez elle. Je suis ravie de savoir que Julian a passé une bonne soirée, ça me rassure. J'ai peur de trop le laisser de côté et maintenant je sais très bien qu'avec Angie j'ai aucun soucis à me faire. Du moins, je continue de l'espérer. J'ai toujours l'impression de te laisser de côté et ça me ruine le moral tu sais. Je relève les yeux et nos regards se croisent, je souris légèrement. Même si au fond c'est pas toujours la joie, le grand bonheur. Angie et moi, au début c'était pas le grand amour. J'ai eu du mal à me faire à l'idée qu'il puisse avoir une amie fille, encore moins, une aussi jolie amie. Oui, je suis jalouse. Avec le temps, ça a fini par passer. Mais j'ai parfois l'impression qu'il y'a des choses qu'on ne se dit pas. Mais je dois arrêter de fouiner, de jouer les détective, c'est pas une bonne chose. Je connais Julian sur le bout des doigts. Je sais quand il est énervé, quand il a quelque chose en tête... Je lui demande à quoi il pense. Je suis curieuse. Je me disais que j'étais bien là, avec ma petite chérie couchée tout prêt de moi. Même si c'est ce que j'ai envie d'entendre, je suis pas convaincue. Il me donne un bisous sur le nez et moi je me décide à arrêter de fouiner. Enfin, pour le moment. J'espère juste que si il a quelque chose à dire, qu'il le fera! D'accord... ça doit s'entendre à ma voix que j'ai pas forcément eu les réponses dont j'avais besoin. Je suis préoccupée par pas mal de choses également et j'avoue que parfois, ça pèse lourd sur les épaules. Lourd sur le moral.

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J'ai parfois l'impression de moins faire attention à lui qu'au début de notre relation. Quand je suis au boulot, je pense constamment à lui. Je me dis que j'aimerais qu'il soit avec moi. Que j'aimerais qu'on passe plus de temps ensemble. Malheureusement c'est pas trop possible. Je pars en général tôt le matin et je reviens vers 18h le soir, au plus tôt. Et là encore, une fois à la maison, je prend des appels concernant mon travail et je continue à plancher durant des heures. ça se ressent dans notre relation, on semble moins proche qu'avant et ça me fait mal. Et après lui avoir avoué que ça me plombait le moral, il me regarde, le regard brillant. Qu'il est chou mon amoureux. Et dire que quand on s'est rencontré, tout était différent. Dire que je n'aime pas notre relation serait mentir. Je me sens bien avec lui. Je crois que les mots ne serviraient à rien. Tout semble dit. Et puis, comme une conne, j'ai finis par gaffer. D'accord? Mais pourquoi je lui ai dit ça? Je suis vraiment conne. J'aurais tout aussi bien pu lui dire moi aussi je suis bien à tes côtés mais non, il a fallu que je lui réponde d'accord! Je me taperais facilement la tête dans un mur. Je suis irrécupérable. Je ne sers à rien! Si il y'a une chose que je ne veux pas c'est me disputer avec Julian. Et là, il se redresse, m'entrainant avec lui. Je me retrouve alors installée sur ses genoux et je le regarde. Au moment où j'ai envie de lui dire que j'ai la tête ailleurs, il se met à parler. Tu sais, je pense à beaucoup de trucs ces temps-ci. Je pense à nous, à tout ce qu'on a vécu ces dernières années. Je sais que je n'ai pas toujours assuré, que j'aurai pu agir différemment. Mais ce n'est pas facile pour moi. Je me bats contre moi-même Dahlia... J'ai l'impression qu'il pense que je lui en veux. Faux. Archi-faux. Mais tu sais que je t'aime hein. Je ne veux que ton bonheur, je ne vis que pour ça. Oh, trop cute. Alors dis-moi ce que tu penses, ce que tu as sur la conscience. Je suis là pour toi. Et là, je culpabilise. J'ai peur de parler de tout ce que je ressens. J'ai encore plus peur d'aborder les sujets qui fâchent. Je lui dirait tout, absolument tout, oui. Mais juste avant, je décide de l'embrasser. On sait jamais, peut-être que de cette manière il sera encore plus attendri et aura encore moins envie de se prendre la tête. Et de me prendre la tête. En gros, j'espère qu'on va pas se disputer. Tout ce blabla pour rien. J'ai pas envie de me prendre la tête avec toi, de me disputer avec toi. Je t'aime énormément mon amour. Et je suis super contente que tu vive avec moi. Accouche Dahlia... C'est peut-être parce que je suis constamment là dedans mais tu penses pas qu'il serait temps qu'on passe à l'étape supérieure? Regard de chien battu, les yeux brillants. Je suis toute douce, toute gentille, j'élève pas la voix. Je lui propose simplement. Et puis, parmi mon milliards de paroles, je gaffe encore une fois. Et c'est pas tout... Et là, il s'attend au pire, j'en suis sûre. Disons que je suis... comme qui dirait... légèrement retombée sur mon ex. Par hasard. Je sors la phrase vitesse grand v. Genre, tellement vite que je prie pour qu'il n'ai pas tout compris. Et là, je lui lance un petit sourire, faux. Le genre de sourire que fait une personne qui se sent mal à l'aise. Mais le truc, avec Julian, c'est que je l'aime tellement que je peux pas lui mentir. Et puis, il finirait bien par le découvrir alors autant avouer. Et puis, j'ai rien à me reprocher. Et encore une fois, je ferais tout pour éviter la dispute. Imaginez un instant qu'il soient tombés l'un sur l'autre, là moi j'aurais eu l'air drôlement conne.

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Six ans. Deux mille cent quatre-vingt dix jours. Six années d'amour, de haine, de prises de tête mais six années de bonheur malgré tout. Et j'ai peur d'avoir tout bousillé en quelques semaines. Sa réaction est différente de celle que j'imaginais et tant mieux. J'avais peur qu'il élève la voix et que cela me pousse à quitter notre appartement pour aller me changer les idées. Il s'est contenté de se relever et de me coucher dans le divan avant de partir. Ton... ex? Oui, c'est ce que j'ai dis. Je remarque à ce moment là qu'il n'a pas réagi lorsque je lui ai dit qu'il serait temps qu'on passe à la vitesse supérieur. Quelque part, tant mieux parce que l'anecdote de l'ex petit ami coincé avec moi dans un ascenseur c'est pas génial. Et puis, il commence à faire les cents pas. Je reste sur le divan et je tape ma main contre mon front comme pour dire mais que je suis conne. Quelle image! J'ai réussi à foutre les nerfs à mon homme, encore une fois. Je... reviens, dans deux minutes, promis. Il attrape son paquet de clopes -seigneur, que je déteste ça- et il sort de la pièce. Et moi je suis toujours dans le divan, comme une conne. Je me retourne, j'attrape un coussin et je commence à gueuler. Ma voix est étouffée par le coussin, on ne distingue pas mes cris. Mais j'ai les nerfs. J'ai juste vu Wes c'est pas comme si je l'avais embrassé ou que j'avais pris la décision de tromper mon amoureux. Non, j'ai juste croisé mon ex par hasard et on a discuté. En se prenant la tête, oui. Mais on a juste discuté! Je me lève, je vais jusque dans l'armoire à bonbons et j'attrape du chocolat. Le chocolat c'est bon. Le chocolat ça remonte le moral. Le chocolat c'est mieux que l'alcool, la télé et c'est surtout mieux que les hommes. J'aime le chocolat. Lui au moins ne me fait pas souffrir -il me fait grossir, c'est pas la même chose-. Lui est fidèle. Enfin... Julian aussi. Enfin, j'espère. Mais quand il réagit comme ça j'ai envie de prendre mes clics et mes claques et de partir. Enfin, même si c'est MON appartement et que je suis pas toujours obligée de partir. Je retourne m'installer dans le divan avec mon morceau de chocolat et à ce moment là, Julian fait sa réapparition dans la pièce. Et moi je suis assise dans le divan, à le regarder sans dire un moment. Là, j'ai franchement envie d'attraper les coussin et de les lui lancer. Autant je l'aime, autant il peut m'énerver. J'ai froncé les sourcils et dieu sait que c'est pas bon quand je fais ça, ça signifie que je suis énervée. Le seul moyen de me calmer c'est de pas m'engueuler, de pas me prendre la tête. Disons qu'avec les derniers jours de boulot que j'ai eu, je suis a cran, j'ai envie de dormir et en plus, tout l'alcool qui se promène dans mon sang ne semble pas vouloir s'évacuer. Alors merde, c'est pas le moment de me foutre en pétard. J'avais dit pas de prise de tête. Là, j'ai plus trop envie de lui adresser la parole. Et si de son côté c'est la même chose, alors on risque pas de se reparler de sitôt.

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Chocolat, mon bien aimé! On en a partagés des moments à deux... Entre temps, mon autre bien aimé est de retour dans la pièce. Je l'observe longuement en tirant une tête jusque par terre (en gros en faisant la gueule) et j'attends qu'il réagisse. Je dois avouer que je suis énervée sur lui mais je m'en veux à moi même parce que je réagis jamais comme il faut. Je pars toujours dans les extrêmes et c'est souvent ça qui nous vaut des disputes mais au fond je l'aime et j'aurais trop peur de le voir partir, même si je ne lui montre jamais. Entre temps, il s'installe à côté de moi et je baisse les yeux, j'ai peur d'affronter son regard comme il redoute le mien, je le sais très bien. Je termine de manger mon morceau de chocolat et puis, il se décide à faire le premier pas. Ça faisait beaucoup d'un coup tu sais... J'acquiesse de la tête, j'ai conscience que je lui demande beaucoup mais c'est pas forcément méchant, faut pas le prendre mal venant de moi. Bien au contraire. C'est ma manière de lui dire que je l'aime et que j'aimerais passer le reste de ma vie avec lui. Quand on se prend la tête à ce propos, je me dis toujours que c'est pas pareil de son côté. Et aussitôt je regrette. On vit quelque chose de génial et je m'en voudrais de perdre ça. Je le regarde quelques secondes et puis mes yeux se reposent sur le sol. Il se rapproche de moi et et il m'attrape la main. Je dois dire que j'adore quand Julian m'attrape la main et se met à jouer avec ma bague. Si tu as envie de me raconter tu peux... Je lève les yeux vers lui, comme perdue, attendant une explications un peu plus complète. A propos de ta rencontre avec ton ex je veux dire. J'ai pas vraiment envie d'en parler en fait. Je lui ai dit que je l'avais croisé parce que je ne veux pas prendre le risque qu'il le découvre de lui même. Il s'amuse toujours avec ma bague, qu'il finit par retirer et qu'il observe un petit moment. Entre temps je me suis rapproche de lui également et j'ai posé ma tête sur son épaule. De manière calme, posée, je me décide à lui répondre. Tu sais, j'ai pas forcément envie d'en parler mais je voulais juste te le dire. Parce que si tu ne l'avais pas appris de moi, quelqu'un serait venu te le dire et comme j'ai toujours été franche avec toi, je continue. Je relève la tête et je dépose un baiser sur sa joue. Il s'est rien passé d'intéressant et je m'attendais pas à le voir, je me suis énervée sur lui et puis, c'était fini, je suis retournée travailler. En gros, c'était ça, que rajouter? Si je n'étais pas sûre d'être amoureuse de Julian, j'aurais pu faire des conneries mais ça n'a pas été le cas. J'aime mon amoureux et la seule chose que je veux, au fond c'est évoluer avec lui. Même si il faut pour cela, que je me rétracte et que j'attende patiemment que sa phobie de l'engagement finisse par passer. Si toute fois, elle se décide à passer. J'ai pas voulu te prendre la tête en parlant de passer à l'étape supérieur, je suis désolé... Même si, dans ma tête, je me repasse le film de notre éventuel mariage non stop. Après tout, on le fait toutes. Enfin, pour celles qui osent l'avouer!

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Parfois -très souvent même- je me demande comment Julian arrive à nous supporter (moi et mon caractère) depuis six longues années. Je lui ai rendu la vie impossible, difficile, il est toujours resté. Et il ne m'a jamais abandonné, il mériterait un oscar pour ça, sérieux! Je sais pas que je ne suis pas facile à vivre, que j'ai tendance à m'emporter mais même si je m'énerve facilement, je l'aime. Plus que ma propre vie même. Après avoir posé ma tête sur son épaule, il passe son bras autour de moi, ça me fait du bien de savoir qu'il ne m'en veux pas. Je suis désolé, j'ai paniqué pour rien. Et là, ce petit sourire tant espéré. Je peux pas m'empêcher de sourire à mon tour. Même si je m'en veux d'avoir fait paniquer mon chéri. C'est juste que j'ai peur de perdre mon petit tournesol doré, c'est tout. Alors oui, dans la catégories surnoms, Julian et moi on bat tous les autres couples! Mon chamallow, mon tournesol doré, mon petit poussin. Bref, les surnoms c'est pas ce qui manque chez nous. Et pour en rester aux basiques: chouchou et loulou. Parce que oui, quand on est amoureux, on se donne des surnoms... Et parfois certains sont plus mignons que d'autres. Mon petit tournesol doré vient du fait que je suis blonde est pas si grande. Et je le vis bien, franchement! Je suis désolé mon coeur.. De tous les surnoms, celui que je préfère, reste mon coeur. Rien de plus mignon. Et puis, me perdre? Comme si ça pouvait arriver. Si on devait être séparé, ça ferait un moment. ça daterais de nos premières disputes. Les premières disputes nous ont aussi marqué l'un que l'autre. Parfois, j'y repense le soir et j'en cauchemarde. Mais j'en suis tellement amoureuse que le matin, c'est presqu'un déchirement de le quitter. Je pars alors qu'il dors encore. J'aimerais passer plus de temps à la maison et un peu moins au travail. Il y'a quelques mois j'avais pensé à monter mon entreprise. Dans les premiers temps, je passerais peut-être moins de temps à la maison mais avec le temps, les horaires auraient été différents et puis, superviser c'est un truc que j'adore. Mais finalement, je n'en ai pas parlé à Julian. ça aurait pu être une prise de tête supplémentaire et je l'ai déjà pas épargné le pauvre chéri. C'est pas grave, on est deux dans cette histoire. Moi aussi il faut que j'apprenne à faire des efforts pour toi. Tu sais très bien que passer le reste de ma vie avec toi est tout ce que je souhaite. Passer le restant de notre vie ensemble, dans le fond c'est ce qu'on souhaite tous les deux. L'entendre me dire ça m'arrache un énorme sourire mais je ne veux pas le forcer. Mais tu sais, on prendra le temps qu'il te faut. Je veux passer le reste de ma vie à tes côtés et j'en ai jamais douté seulement si il faut attendre encore quelques années, c'est pas un problème, j'attendrais! J'ai juste pas envie de lui foutre la pression. Mais je m'occupe de mariages depuis six ans, depuis que je suis avec Julian. Et je peux pas m'empêcher de me dire que j'y passerais un jour ou au contraire, que je ne suis pas prête de me marier. Pas que l'idée de ne pas me marier me terrifie mais disons que j'aimerais célébrer ça, tout simplement. Célébrer notre amour. C'est joliment dit, hein?

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Parfois, ça fait du bien de se crier dessus et de se prendre la tête, c'est notre manière de nous prouver qu'on tiens quand même l'un à l'autre. Deux personnes qui n'en ont plus rien à foutre ne se prennent même pas la tête. Ils s'ignorent. Non, nous on crie. Et moi, quand je me dispute avec Julian, je lance de la vaisselle. Oui, triste réalité! Mais là, on partage un moment de pur bonheur. Même si deux minutes avant, on allait s'entretuer. Mais tout vas bien et je me sens bien. Je voudrais le convaincre que c'est pas parce qu'il me demande en mariage que je vais le laisser tomber, au contraire. Si je n'étais pas sûre que vouloir aller plus loin avec lui, je n'y aurait même pas fait allusion. Le fait qu'il puisse penser que je vais l'abandonner me révolte. Mais parfois il m'arrive de le brusquer sans le vouloir. Lorsqu'il me sert plus fort, je suis au paradis. J'ai toujours accepté qui il était réellement et je l'ai toujours soutenu dans toutes ses démarches parce que je l'aime vraiment. Mais je ne voudrais pas qu'il pense que je le pousse à faire quelque chose qu'il ne souhaite pas. Merci d'être aussi compréhensible mais... Julian marque une pause. En général, un mais c'est jamais bon signe! Si c'est vraiment ce que tu veux. Je le fixe et il me regarde à son tour et à ce moment là passe ma bague à mon annulaire. C'est fou comme un anneau et deux signatures peuvent changer énormément. Je me met à trembler, ça me fait bizarre mais en même temps c'est que j'ai toujours voulu et ce dont je rêve encore maintenant. Il dépose quelques baisers sur mon front et puis il me regarde. Moi je suis limite entrain de mourir parce que je me rends compte que ce dont je rêve depuis six ans arrivera peut-être plus vite que ce que je pensais. Un jour je te le promets. Un jour tu t'appelleras Madame Kiedis. J'ai envie de pleurer. Pas de tristesse mais de bonheur. C'est tellement mignon. Ah, que je l'aime mon amoureux. Non, ce n'est pas une larme tant que ça ne déborde pas sur la joue. Absolument pas, non. Enfin, peut-être un peu. Je lâche sa main et je pose mes mains sur son visage et je dépose un tendre baiser sur ses lèvres. Je t'aime. Je souris, comme un enfant qui se retrouve à Disney, c'est mon pays des merveille. C'est mon monde. Ma raison de vivre. Je l'aime. Un point c'est tout (un point c'est toi... ). Je demande rien de plus que de passer le reste de ma vie avec toi. Sans pour autant te brusquer ou te faire peur, te faire fuir. On dirait que la dispute est oubliée et putain, ça fait plaisir!

charney

Tu es tellement merveilleuse ma chérie. Julian tremble également. Il m'embrasse, de nouveau. Avec lui, je suis au paradis, je me sens en sécurité. Je suis heureuse surtout et c'est tout ce qui compte. Je t'aime tellement. Une larme. Une seule. Une larme qu'il essuie avec son doigt. Qu'est-ce que je ne ferai pas pour toi mon coeur? C'est pareil dans le sens inverse. Il est ma raison de vivre. La raison de mon sourire et je l'aime tellement. Je l'aime très fort. Mon amoureuse c'est ma vie. On forme un joli petit couple. On s'aime. Et je continue d'espérer que la prochaine étape sera celle du mariage. Je regarde mon amoureux qui sourit. Je pose mes mains sur ses joues et je le tire vers moi pour l'embrasser (drôle d'image ). En fait, je l'entraine avec moi dans le divan, l'invitant à se recoucher à côté de moi tout comme nous étions installés quelques minutes auparavant. J'aime être à côté de lui, être dans ses bras, c'est un véritable bonheur. Installées, je me tourne vers lui et je le regarde dans les yeux. On est dimanche. Avec la chance que j'ai il va me répondre oui je sais ou bien t'es sérieuse? comme pour sous-entendre que je suis blonde. Oui, je le suis. Mais pas dans les deux sens. Bref, je continue ma phrase. T'as envie de faire quelque chose de spécial? Bah oui, on va pas glandouiller sur le divan toute la soirée. J'ai envie de bouger. J'espère que Julian aussi. Ou de faire autre chose en fait. Posée sur son bras, je continue de la regarder jusqu'à ce qu'il me réponde. Et surtout, je vois déjà la réponse arriver. Boooh, j'sais pas. Oui, mon amoureux je le connais par coeur!

charney