NOM : Vaughn, le nom de son paternel aussi porté par son oncle pour lequel il travaille ce qui amène parfois les gens à se méprendre et ainsi penser que c'est son père qui l'a engagé alors que ce n'est absolument pas le cas. Sa famille est connue dans les Hamptons pour organiser de nombreux évènements caritatifs. PRÉNOM(S) : Tegan, qui n'a aucune provenance particulière mais prénom auquel tenait beaucoup sa mère pour il ne sait quelle raison. C'est sa sœur ainée d'à peine trois ans qui a eu le loisir de choisir son second patronyme soit Tobby qui était à l'époque le nom de la peluche de la jeune fille. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : il est né un certain quatre juillet, le jour de l’Indépendance et se ravit toujours d'avoir le droit à des feux d'artifices pour son anniversaire bien qu'ils ne lui soient pas directement destinés. Hormis cela, c'est à Montauk dans l'East Hampton qu'il a vu le jour. ÂGE : vingt-cinq années passées aussi vite qu'un avion de chasse. Autrement dire que malgré l'expérience et la trentaine qui commence approcher, il reste, dans le fond, un véritable adolescent qui a encore pas mal de choses à apprendre de la vie. ORIGINES : cent pour cent américain bien que sa grand-mère ne cesse d'affirmer que les Vaughn ont du sang anglais dans les veines depuis quelques générations. Mais bon, ce n'est pas comme si on croyait si facilement une petite vieille cloitrée en maison de retraite avec Alzheimer. STATUT CIVIL : désespérément célibataire et si vous lui parlez de cette fois où il a été fiancé pendant sept mois, il niera certainement tout en bloc. La vérité c'est qu'il aidait tout simplement une amie à pouvoir fuir de chez elle mais leur petite mascarade n'est pas parvenue à rester secrète jusqu'au mariage. ORIENTATION SEXUELLE : il est tout ce qu'il y a de plus hétérosexuel même s'il mentirait en affirmant n'avoir jamais eu de relation avec un garçon. Disons que, comme tout le monde, il s'est cherché pendant un moment avant d'être certain de ses attirances. PROFESSION/ETUDES : études brillantes, élève modèle, major de promo. Il a toujours eu l'embarras du choix concernant sa vie future mais a décidé de faire de courtes études de journalisme avant d'être engagé en tant que journaliste web pour le site de son oncle. GROUPE : lost here.

~ comment as-tu découvert la légende de l'avenue Stanley Hall ? c'est mon oncle qui m'en a fait part juste avant de me demander d'aller à Southington afin de faire des recherches là-dessus et ainsi écrire un article assez intéressant pour être publié sur le site. Je ne sais pas où il a entendu cette légende, surement en regardant la télé ou en espionnant les discussions de ses employés, mais cela ne lui sort plus de la tête depuis quelques semaines et je risque vraiment de passer un mauvais quart d'heure si jamais je ne lui apporte pas des informations suffisantes à son goût. Parfois, je me dis que ce serait bien sympathique d'avoir un traitement de faveur, je suis son neveu après tout, mais je crois qu'il aime trop martyriser sa famille pour ça. ~ penses-tu que cet événement est réellement eu lieu ? Je n'en pense rien du tout avant d'avoir pu, éventuellement, trouver une part de vérité dans ces faits. Après tout, je suis journaliste et je me dois d'être pleinement objectif afin de ne pas altérer mon jugement sur ce qui a pu se passer ou non à Southington. Cependant, malgré que ce ne soit qu'une simple légende et que ce mot devrait suffire à définir cette histoire, cela ne m'étonnerait guère que ces évènements se soient réellement produits et je ne dis pas cela car ça ferait un excellent article. Les gens sont tellement cinglés à notre époque que ces meurtres en série sont tout à fait probables et n'auraient rien de vraiment surprenants. ~ quelle est la légende urbaine qui t'effraye le plus ? Difficile à dire. Je ne crois qu'en des faits véridiques alors c'est assez dur d'être effrayé par quelque chose que l'on ne pense pas vrai. Néanmoins, histoire de ne pas faire du tout dans l'originalité, je dois dire que la légende de Bloody Mary fait toujours sont petit effet sur moi depuis cette nuit hivernale passée entre copains à l'université. Deux d'entre eux avaient eu la bonne idée d'invoquer la Vierge Sanglante et faire comme s'ils venaient réellement de la voir afin de nous faire peur. Bien entendu, cela a marché comme sur des roulettes. Ils nous ont appris quelques mois plus tard que tout ceci n'était qu'un coup monté mais notre subsconcient ne s'en est jamais totalement remis.

Depuis le balcon de ta chambre, tu observes les invités qui affluent en contrebas dans le jardin. Il fait beau, rien de vraiment étonnant pour un été dans les Hamptons et l'euphorie est sans aucun doute au rendez-vous, facilement décelable dans les conversations dont tu n'entends rien de là où tu es. La porte de la pièce s'ouvre peu de temps après sur Spencer, ta meilleure amie, qui pousse un long soupir ayant pour effet de t'arracher un sourire. Comme d'habitude, la jeune fille doit être sollicitée dans tous les coins sans parvenir à s’octroyer un moment de répit : les joies de travailler comme organisatrice pour les Vaughn surement. « Rappelle-moi, ça fait combien fois déjà que tes parents se marient ? » questionne-t-elle en se laissant tomber nonchalamment sur ton lit dans un bruit de satisfaction. Sa réaction te fait doucement de rire tandis que tu batailles avec ton nœud papillon visiblement pas décidé à te rendre la tâche facile. « La quatrième fois. Et ils ne se marient pas, ils renouvellent leurs vœux. » déclares-tu d'une voix basse, trop concentré sur le bout de tissu noir qui pend autour de ton cou. Le son des draps qui se froissent t'indique que ton interlocutrice vient de se lever et il ne lui faut que quelques secondes pour traverser la chambre et se retrouver à tes côtés. D'un geste simple, elle te met face à elle puis commence à jouer de ses doigts au niveau du col de ta chemise, nouant habilement l'objet qui te faisait petit à petit perdre patience. « Oh, autant pour moi dans ce cas. C'est vrai que la différence est énorme. » sa phrase te fait pouffer tandis qu'elle tire la langue moqueusement avant de vérifier que ton costume est absolument irréprochable. « Monsieur. » poursuit-elle en en te tendant la veste de smoking couleur charbon de façon à ce que tu n'ai plus qu'à l'enfiler. « C'est que mademoiselle est galante. » ne peux-tu t'empêcher d'ajouter, provoquant ainsi un fou-rire commun.

« Tu sais où est ta sœur ? Il ne me semble pas l'avoir vue durant la cérémonie. » s'enquit Spencer pendue à ton bras depuis que vous avez quitté ta chambre. Tu hausses les épaules avant de marmonner entre tes dents, un sourire inlassablement scotché sur tes lèvres : « Elle a réussi à s'échapper. Et si on ne parvient pas à faire de même, j'ai bien peur que ma mâchoire ne reste bloquée sur ce stupide sourire. ». Un serveur passe non loin de toi et tu en profites pour saisir deux coupes de champagne avant d'en proposer une à ta meilleure-amie qui s'empresse d'accepter. Tu avales le contenu de ton verre d'une traite aussitôt imité par ton amie qui grimace lorsque le récipient quitte ses lèvres. « Si seulement ce truc pouvait nous permettre de sauter les heures à venir. » ton regard scrute la foule tandis que celui de ta cavalière fait de même. Tes yeux finissent par tomber sur tes parents complètement absorbés par leur conversation avec un riche entrepreneur et un soupir d'exaspération t'échappe. A quoi bon faire une fête pareille si c'est pour parler travail, hein ? « Ça peut-être pas mais j'ai un truc magique qui s'appelle vodka si t'as envie. » finis-tu par murmurer à l'oreille de la jeune fille à tes côtés en prenant conscience que ce mariage était vraiment le plus ennuyeux des quatre réalisés en l'honneur de tes géniteurs. « Voyons monsieur Vaughn, quelle proposition indécente. Dois-je vous rappeler qu'il serait terriblement malvenu que l'organisatrice de la soirée s'éclipse en compagnie du fils de la mariée pour on ne sait quelle raison ? » tu acquiesces silencieusement d'un bref hochement de tête, tentant de ne pas pouffer de rire au ton faussement bourgeois et indigné de Spencer. Elle avait toujours eu ce don de s'amuser dans des situations qui ne s'y prêtaient pourtant pas du tout. « Dans ce cas, j'ai bien peur de devoir vous arracher, contre votre gré évidemment, à vos obligations. » soufflas-tu en détaillant les alentours tel un espion avant de tirer rapidement Spencer vers la superbe demeure de ta famille sans vous faire remarquer.

« Tegan, t'as reçu mon mail hier soir ? » lance ton oncle en passant à proximité de toi sans pour autant s'arrêter. Il ne t'en faut pas plus pour comprendre le message silencieux qui t'est donné et tu t'élances à sa suite plus par instinct qu'autre chose. « Oui, je voulais t'en parler d'ailleurs. Un article sur la légende urbaine de Southington, vraiment ? Depuis quand on couvre des trucs pareil ? Je ne savais même que ça existait jusqu'à ce que tu me la montre. » l'homme ne répond pas tout de suite, avançant à grandes enjambées vers son bureau qu'il finit par atteindre en à peine deux minutes. Aussitôt, l'ainé s'affale dans le fauteuil derrière le secrétaire en bois tandis que tu refermes la porte derrière toi. « On fait dans le sujet depuis hier soir en fait. Les gens aiment les histoires sordides alors je me suis dis que ça plairait surement à nos lecteurs. » tu te forces à ne pas lui répondre quelque chose qui ne lui plairait surement pas mais qui te démange désagréablement le bout de la langue. Il a beau faire partie de ta famille, il reste ton patron et tu n'est pas prêt à laisser filer ce boulot de si tôt pour une broutille car, neveu ou pas, ton oncle n'hésiterait pas une seule seconde à te mettre dehors. « Et c'est moi que tu envoies dans le Connecticut pour ça ? » questionnes-tu en essayant de cacher ta désapprobation. Tu as toujours aimé partir en voyage dans le cadre de ton travail, une excellente façon de mêler plaisir et affaires en quelque sorte, mais Southington, Connecticut ? « Je sais que ça ne t'enchante pas mais tu veux toujours cette promotion dont je t'avais parlé, n'est-ce pas ? » prenant ton silence pour une réponse positive évidente -ce qui était le cas-, il s'empresse de poursuivre comme pour se débarrasser au plus vite de toi : « Cet article, c'est ta chance. Saisis-là, écris quelque chose à la hauteur de mes espérances et tu pourras dire bonjour à ton nouveau poste plein de privilèges. » sa courte tirade parvient sans grand mal à te convaincre et tu retiens de justesse un soupir résigné : « Je pars quand ? ». Le sourire qui se dessine sur les lèvres de ton oncle te montre qu'il est absolument ravi de ta réaction. Au moins un de réjoui par l'idée. « Cette après-midi. »

Malgré les apparences, il a de très bonnes relations avec ses parents même s'il a parfois du mal à supporter toutes leurs excentricités + il a une petite sœur de dix sept ans avec qui il s'entend bien mais ils ne sont cependant pas forcément proches + il aime beaucoup le sport et pratique, entre autre, le beach volley ainsi que le hockey et le polo + en plus de l'anglais qui est sa langue natale, il parle couramment le français et l'italien + il adore voyager à travers le monde pour découvrir de nouveaux endroits et est quelqu'un de plutôt nomade excepté quand il s'agit des Hamptons + son père aurait voulu qu'il devienne avocat mais il a très bien accepté le fait que son fils se tourne vers le journalisme + il a été engagé par son oncle en tant que journaliste web pour le site de celui-ci dès sa sortie de l'université + il rêve de faire un road-trip dans toute l'Asie + il a un hérisson prénommé Spicy qu'il a d'ailleurs emmené à Southington + il est très impliqué dans les œuvres caritatives et occupe son temps libre à faire du bénévolat + il est de nature solidaire et aime le fait que son métier lui permette d'avoir un certain impacte sur la population + pour lui, l'amitié est bien plus importante que les relations amoureuses et c'est l'une des raisons qui fait qu'il soit toujours célibataire + ce n'est pas forcément un grand fêtard mais il apprécie sortir de temps en temps et se faire des soirées entre amis + il a toujours été une véritable catastrophe en cuisine