NOM : Moriarty, un nom anglais qu'il a hérité de son père. Un nom également très connu dans la littérature anglaise, ce qui lui vaut bien des remarques depuis de très nombreuses années. PRÉNOM(S) : Jude, ce prénom, c'est sa mère qui l'a choisi, hey jude étant sa chanson préférée des beatles, du coup Jude ne compte plus le nombre de fois où on lui chante cette chanson quand on s'adresse à lui. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 26 décembre 1986, le lendemain de noël, on peut supposé que le noël 1986 a été très mouvementé dans la famille. Il est né a Southington t il n'a jamais quitté cette ville. ÂGE : 26 ans, un âge où on est censé être un minimum mature, avoir une vie qui commence à se construire, mais c'est loin d'être le cas de Jude. ORIGINES : il a des origines américaines par sa mère, mais son père est un anglais qui a rejoint les états-unis à la fin de son adolescence, touché par l'american dream. STATUT CIVIL : il est célibataire, il a eu des aventures, des histoires courtes, mais rien de très prometteur, la seule fille qu'il a jamais vraiment aimée c'était la petite amie de son meilleur ami et depuis la mort de ce dernier, c'est compliqué, sans doute est-il temps qu'il passe à autre chose. ORIENTATION SEXUELLE : hétérosexuel aux dernières nouvelles, quoi qu'il pourrait commencer à se poser des questions, après tout vu le succès de ses histoires avec les filles peut-être qu'un jour il devrait envisager d'aller vers les hommes. PROFESSION/ETUDES : il est vendeur dans une boutique de jeux vidéos, aux yeux de beaucoup, ça signifie qu'il a complétement raté sa vie, mais il a quand même fait une école de commerce pour en arriver là, ainsi il a quelques diplômes et le métier lui convient à merveille, alors il estime avoir assez bien réussi, même si oui, forcément, il n'a pas le meilleur salaire du monde. GROUPE : back to the past.

~ comment as-tu découvert la légende de l'avenue Stanley Hall ? Quand il était plus jeune, ses frères s'amusaient à lui faire peur en lui racontant cette histoire. Finalement, un long moment, le garçon à eu peur à chaque fois qu'il entendait frapper à la porte une fois la nuit tombée. Cependant en grandissant, cette peur s'est amoindrie, elle a même fini par disparaitre, même s'il continuait d'entendre parler de cette légende au lycée ou même durant les quelques années qu'il a passé à l'université. C'est une histoire qu'on raconte beaucoup dans cette ville alors difficile de passer à côté, surtout quand on est né ici. ~ penses-tu que cet événement est réellement eu lieu ? Jude est d'avis que cette histoire à forcément du avoir lieu. Il est du genre à croire que les légendes viennent toutes de quelque part alors peut-être que l'histoire à était reformulée, modifiée et qu'au final elle est bien plus effrayante qu'elle ne devrait l'être, il a l'intime conviction qu'un jour un meurtre à du avoir lieu sur l'avenue Stanley, un meurtre (ou plusieurs selon la légende) suffisamment brutal pour marquer considérablement les esprits des gens. Peut-être que c'est de la folie d'y croire, mais après tout, les États-Unis regroupent un très grand nombre de grand malades ayant fait bien pire encore qu’égorger douze personnes après avoir sonné à leurs porte. Tout est possible alors pourquoi pas ça ? ~ quelle est la légende urbaine qui t'effraye le plus ? En principe, Jude n'a pas franchement peur des légendes urbaines, s'il croit possible celle de Stanley Avenue, c'est parce qu'elle parait vraisemblable, mais il y en a tout un tas complètement stupides et peu réalistes. Finalement peut-être que s'il devait en citer une l'effrayant le plus, ce serait bien celle là, parce qu'elle vient de sa ville natale et qu'elle lui faisait vraiment peur quand il était plus jeune. Aujourd'hui, il en a vu d'autres des trucs effrayants (dans les jeux vidéos et les films) alors il n'est plus vraiment facile à apeurer.

« Jude, Lucy. Vous êtes en charge de vos sœurs ce soir, je compte sur vous. » Gérer les cadettes, c’était le boulot des ainés dès que leur père s’absentait. Depuis le décès de leur mère, c’était souvent comme ça. Leur aîné étant à l’université c’était aux deux jumeaux de la famille de gérer ça. C’était bien sa veine. Lui qui manquait clairement de maturité, s’occuper des deux gamines qu’étaient encore ses sœurs, c’était pas forcément chose aisée. Heureusement que Lucy était là. Ce soir, elle avait parfaitement géré la situation, le repas, le dvd du soir et presque le couché. Alors qu’ils avaient dit ‘au lit’ depuis plusieurs longues minutes, les deux petites continuaient de courir partout dans la maison. « J’abandonne Jude. J’ai tout fait ce soir. À ton tour maintenant. » Dans un soupire, la jeune femme quitta la pièce pour aller s’enfermer dans sa chambre, le laissant seule avec ses deux sœurs cadette qu’il voyait un peu comme des monstres pour l’heure. « Prue, Anna ! Ça suffit maintenant ! C’est l’heure d’aller au lit ! » Prudence, la plus vieille des deux le regarda avec un sourire presque sadique. « Mais on a pas envie d’aller au lit. » Jude fronça les sourcils avant de croiser les bras contre sa poitrine. Se souvenant soudainement des histoires que Maxwell, son grand-frère lui racontait quand il n’avait pas envie d’aller au lit. « Ha oui ? Bha vous savez quoi, c’est votre problème. Mais moi, je vais aller me coucher, j’ai pas envie que le tueur de Stanley Hall vienne s’occuper de moi. » Il commença à s’éloigner, tournant le dos aux petites, un sourire satisfait sur les lèvres, elles s’étaient arrêtées net. « Jude, moi je veux pas non plus qu’il me tue. » Il se retourna vers Anna qui venait de parler, d’une toute petite voix. « Il faut aller au lit alors. » Elle hocha la tête avant de courir vers lui et de se jeter dans ses bras. Rapidement, il la souleva pour la porter jusqu’à la chambre qu’elle partageait avec Prudence, cette dernière les suivant de très près. Il mit les deux petites au lit, les borda avant de s’apprêter à éteindre la lumière. « Personne ne va venir nous tuer hein ? » Il adressa un sourire aux deux petites filles. « Bien-sûr que non. Il ne s’en prend qu’aux gens pas encore au lit à minuit et .. » il regarda rapidement sa montre. « il est vingt-deux heures. En plus, si jamais quelqu’un essaie de vous faire du mal, il aura à faire à moi, je vous le promet. » Les petites lui adressèrent un sourire rassuré. « Aller, bonne nuit les filles. » Prudence et Anna lui répondirent d’une même voix, il pu enfin éteindre la lumière et fermer la porte. Il vit Lucy à quelque pas de là; l’air amusé. « La légende de Stanley Hall selon Max, sérieusement ? » Il haussa les épaules avant de rejoindre sa sœur. « Ça marchait toujours avec toi non ? » Elle laissa échapper un léger ricanement. « Moi ? C’est toi qui te planquait sous la couette à chaque fois ! » Il leva les yeux au ciel avant d’avancer dans le couloir en direction de sa chambre. « N’importe quoi ! » Elle rigola encore, le suivant jusqu’à sa chambre à elle. « C’est ça ouais. Fait gaffe, ne t’attarde pas trop sur tes jeux vidéos, tu n’as plus que deux heures avant minuit. » Un sourire taquin se dessina sur les lèvres de la jeune fille avant qu’elle ne disparaisse dans sa chambre. Jude soupira, amusé, avant d’éteindre toutes les lumières et de s’enfermer dans sa chambre. Il était vrai qu’à une époque, il avait très peur de cette histoire, celle que son frère avait remodelé afin de le pousser à aller au lit quand il refusait. Aujourd’hui, c’était différent, il connaissait la vraie version de l’histoire et puis, il y avait peu de chance pour qu’un malade imite le meurtre de Stanley Hall. Au pire, s’il entendait frapper à la porte, il n’ouvrirait pas.

« Cap ou pas cap de m’embrasser ? » Jude arqua légèrement un sourcil. Il ne s’était pas attendu à une telle question. Les défis stupides, il en avait fait presque des millions avec Maeve. Ils étaient gosses quand ils avaient commencé à s’amuser de ce jeu. Ils avaient fait comme bien des gamins, des paris fous, rien que pour s’amuser. Maintenant, ils étaient grands. Ils auraient du se comporter mieux que ça. Ils étaient adolescents, l’enfance était loin derrière eux et comme il l’entendait bien trop souvent dans la bouche de son père, il était peut-être temps qu’il se décide à grandir. Il n’était cependant, pas sûr d’en avoir envie. Il n’avait que trop souvent constaté qu’être adulte, ça craignait. Son père, c’était le modèle même de l’adulte auquel Jude aurait voulu ressemblé, quand il était plus jeune, parce qu’il était cet homme fort, solide, plein d’amour pour sa famille, mais depuis la mort de son épouse, il était malheureux et ça ne trompait personne. Il ne s’en remettait pas. Sans doute que les paris débiles avec Maeve avait commencé avec la mort de sa mère, ils avaient été une bonne échappatoire à la peine qui s’était installée dans son cœur, il avait réussi à se relever grâce à elle. Mais son père lui, il était adulte, il ne jouait pas à des jeux de gamins, alors, il restait coincé dans son malheur. Il ne voulait pas devenir adulte. Il ne voulait pas non plus embrasser Maeve. Il ne voulait pas que ce soit uniquement pour un défi, il aurait aimé que ce soit pour de vrai. Pas un jeu, une vraie déclaration, un baiser qui mènerait vers quelque chose d’autre. Elle était l’une de ses meilleures amies, mais voilà que depuis quelques années, il ne la regardait plus de la même façon, il y avait ce petit pincement dans son cœur qui voulait tant dire mais qu’il se refusait à laisser parler. L’embrasser pour un défi. C’était tout ce qu’elle voulait elle et même si ce n’était pas ce que lui il attendait, il le ferait quand même. Parce que jamais il n’avait répondu ‘pas cap’ même pour les pires défis, les plus fous, les plus risqués, il s’en fichait, il était cap de tout, tant que c’était avec elle. Il avait l’impression qu’une éternité était passée alors qu’il ouvrait enfin la bouche pour répondre. « Cap. » Ce n’était qu’un jeu sans conséquence, un baiser qui ne voulait rien dire. Juste un pari. Pourtant alors qu’il s’était penché sur elle pour l’embrasser, qu’il sentait ses lèvres contre les siennes, son souffle sur sa peau et que la proximité entre eux était devenu insignifiante, il sentait son cœur battre à la chamade dans sa poitrines, tant de palpitation qu’il aurait presque pu croire qu’il allait s’échapper de son corps, si jamais il avait su que c’était impossible. Il aurait voulu rester accroché à ses lèvres encore un moment, des heures entières, toute la vie, pour que ce moment ne soit pas qu’un simple jeu et pourtant, il n’eu pas d’autre choix que de s’écarter. « Eh bien… » Il recula d’un pas, l’air gêné, les sourcils arqués, pas sûr de savoir comment interpréter ce morceau de réponse de la part de la jeune femme. Il n’y avait sans doute rien à interpréter. Il fallait qu’il passe à autre chose, vite. Sinon, il avait l’impression qu’il serait incapable de résister à la folle envie de l’embrasser à nouveau. Il ne pris que trop peu le temps de réfléchir à ce qu’il pouvait faire pour se sortir de cette situation plus qu’embarrassante. « Cap ou pas cap de rejoindre l’équipe des cheerleaders ?» C’était sorti comme une évidence, il avait relevé son défis, c’était à elle d’en faire autant. Il n’avait rien trouvé de mieux pour fuir cette situation. Mauvais choix peut-être. Il n’en savait rien, il ne comprenait rien. Peut-être aurait-il du se donner la peine de réfléchir d’avantage, de grandir enfin pour comprendre tout ce qui était en train de se passer devant lui, mais au lieu de ça, il resta bouche-bée devant l’élan soudain de colère de la jeune femme.

Dans un soupire las, Jude tira de son armoire un costume noir. Il n’avait pas l’habitude de porter ce genre de vêtement. Il n’avait jamais aimé les costumes, les chemises bien repassées, les cravates. Ces vêtements formels qu’on ne mettait que pour des évènements importants. Quand la vie prenait un nouveau tournant, quand quelque chose de nouveau avait mieux au beau milieu qu’un quotidien auquel, lui il s’accommodait parfaitement. Il aimait sa routine. Il l’aimait parce que, trop souvent quand il devait en sortir, ce n’était pas pour les bonnes raisons. Il ne sortait pas un costume de son armoire dans le but de se rendre à un mariage pu a une réunion importante. Il n’assistait que très peu aux mariages et vu qu’il travaillait dans une boutique de jeux vidéos, il n’avait pas franchement besoin de mettre un costume lors des réunions. Il tourna la tête vers la fenêtre. Le ciel était gris et il pleuvait des cordes. Évidemment. Un temps idéal pour enterrer son meilleur ami. Il n’avait pas envie d’aller là bas, au beau milieu d’un cimetière à écouter un type déblatérer un tas de conneries comme quoi Dieu l’avait rappelé à lui, qu’il allait trouver le repos éternel et qu’au paradis il sera heureux. Et puis quoi encore ? C’était débile. Il n’avait jamais cru en dieu, sa mère lui avait souvent parlé des anges et compagnie. Elle avait souvent dit qu’après des anges, les gens étaient heureux, en bonne santé et là haut tout était parfait. C’était simplement pour qu’il accepte de la laisser partir quand la mort était venue la chercher. Pour qu’il accepte qu’elle le laisse pour une vie soit disant meilleure. N’importe quoi. Il avait vite compris où elle voulait en venir, il n’était pas idiot et si elle avait pu convaincre ses petites sœurs avec ses bobards, lui, il n’y avait jamais cru. Elle était morte. Point final. Elle ne pouvait plus être heureuse, avoir une meilleure ou n’importe quoi d’autre puisqu’elle était morte. Et puis, n’aurait-ce pas été égoïste de sa part de considérer qu’il puisse exister quelque part une meilleure vie que celle qu’elle avait auprès de sa famille ? Sans doute que si. Le fait était que les discours à deux balles sur le paradis, il les avait déjà entendu. Lui non plus, il n’irait pas au paradis. Il allait simplement bouffer les pissenlits par la racine six pieds sous terre parce qu’il était mort. Point barre. Non, il n’avait pas envie de supporter ce genre de discours, ni même ceux qui consisterait à raconter sa vie, la merveilleuse vie qu’il avait eu jusqu’à ce maudit accident de voiture. Il n’avait guère envie d’avoir à parler de leur amitié, parce qu’il faisait sans doute parti de ceux qui le connaissait le mieux. Lui et Maeve. La bande inséparable. Ceux avec qui il partageait tout ses secrets, son meilleur ami et sa petite amie. Il n’avait pas non plus envie de la voir Maeve. Déprimée, malheureuse en deuil. Il savait qu’il serait bien incapable de la réconforter. Il n’avait jamais été doué pour ça et sans doute qu’il avait bien envie de se faire réconforter lui aussi. Il avait juste envie d’aller retrouver n’importe qui d’extérieur à leur histoire. Quelqu’un de sa famille qui pourrait lui remonter le moral. Mais il n’avait pas le choix. Il fallait qu’il se rende à ses maudites funérailles, sinon, on le lui reprocherait, sans doute que Maeve elle-même, le lui reprocherait, pour l’avoir laisser tomber en cette tragique journée. Alors, malgré son manque flagrant de motivation, il allait enfiler ce costume parfait, il allait se rendre aux funérailles, afin de dire adieu à son meilleur ami et de soutenir Maeve, il ferait sans doute de son mieux pour se montrer fort et droit alors même qu’il avait simplement envie de s’écrouler de se laisser sombrer dans cette peine qui s’était emparée de son cœur, encore une fois alors qu’il devait à nouveau enterrer une personne lui étant chère.

La pluie continuait de tomber sur la ville. Elle ne semblait pas vouloir s’arrêter, il avait l’impression que ça faisait des jours et des jours qu’elle tombait. Sans doute qu’au final, il ne portait que trop peu d’intérêt à la météo pour remarquer qu’elle s’était bel et bien arrêter pour reprendre aujourd’hui. C’était sous la pluie qu’il avait enterré son meilleur ami quelques jours plus tôt et c’était sous la pluie qu’il enterrait ce qu’il restait de sa relation avec Maeve. Il l’avait toujours aimée. Bien avant ce baiser stupide quand ils étaient adolescents. Bien après aussi également. Encore aujourd’hui. Pourtant, il n’avait rien dit. Il l’avait regardée se rapprocher de son meilleur ami sans jamais intervenir. Il avait écouté son ami lui citer mille et une louange sur la jeune femme et il en était même arriver à souhaiter qu’ils puisse être heureux tous les deux. Il n’avait pas vu ce qu’il pouvait faire d’autre. Ils s’aimaient et il n’avait pas eu le droit de se mettre entre eux deux. Il ne pouvait s’en vouloir qu’à lui-même s’il n’avait pas su déclarer sa flamme à la jeune femme avant que son ami ne le fasse. Il était resté avec eux, envers et contre tout, le meilleur ami à qui on pouvait facilement se confier, celui qui tenait la chandelle sans rechigner, le sourire aux lèvres comme pour leur montrer ô combien il était heureux pour eux. Il l’avait peut-être vraiment été, heureux pour eux. Il n’en savait rien. Il savait qu’il avait passé de long moment à essayer de détester son meilleur ami, à se dire que s’il le fallait, il serait celui qui lui emmancherait une droite afin de récupérer Maeve, comme ça avait l’air de se faire dans les films et les séries. Mais il en était incapable. Il n’était pas ce genre de personnes. Alors il était resté là, à leurs côté en essayant de construire sa propre vie, ses propres histoires d’amour qui n’ont jamais duré très longtemps. Il était pitoyable en comparaison à eux. Il l’était toujours et le serait sans doute toujours. Il avait fallu qu’il attende que son meilleur ami meurt dans de tragiques circonstances pour plus ou moins déclarer sa flamme à Maeve. C’était sans doute la chose la plus stupide qu’il avait fait de toute sa vie (et pourtant, il avait conscience d’avoir fait un tas de choses stupides dans sa vie). Il l’avait embrasser. Sans crier garde, comme le dernier des imbécile. il fallait quand même avouer qu’il fallait être sacrément con pour espérer qu’embrasser une fille juste après qu’elle ait perdu son petit ami puisse avoir du bon. Elle était partie à présent sous cette pluie battante et glaciale sous laquelle il se trouvait également. Il avait crié son nom plusieurs fois, il lui avait couru après, mais elle était partie. Maintenant, il était là comme un abrutit sous cette fichue pluie, trempé jusqu’aux os. Dans un long soupire, il se décida à faire demi-tour, rester là ne changerait absolument rien de toute façon.