NOM : Lockhart PRÉNOM(S) : Zora Penelope Suzanne DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 7 Aout 1984, Southington, Connecticut USA ÂGE : 28 ans ORIGINES : Canadienne STATUT CIVIL : Fiancée. ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuelle PROFESSION/ETUDES : Modéliste designer GROUPE : open the mind

~ comment as-tu découvert la légende de l'avenue Stanley Hall ? Je suis née à Southington alors autant dire que j’ai connu cette légende en apprenant à connaitre la ville de mon enfance. Je crois que j’ai découvert cette histoire lorsque j’avais 10 ans avec ma meilleure amie, Shantel. Nous étions à la bibliothèque de la ville quand nous sommes tombées sur un vieux livre tout poussiéreux au fin fond d’une étagère. Et là ; toutes l’histoire y était écrite. Après cela, je n’ai pas du dormir pendant une semaine. Ma grand-mère avait un peu de mal à comprendre jusqu’à ce qu’elle me fasse cracher le morceau. Elle a ensuite passé deux bonnes heures à essayer de me convaincre que tout cela n’était qu’une légende…Mais, l’année des faits, ma famille n’avait encore pas débarqué ici, alors parfois, je me demande si ce n’était vraiment qu’une légende, une histoire à raconter le soir pour se faire peur avant de dormir. ~ penses-tu que cet événement est réellement eu lieu ? Comme je viens de le dire, je n’en sais rien. Je pense que certains y croit et d’autres non, c’est un peu le libre arbitre. Lorsque j’étais petite j’y ai cru. En plus, il y avait ce vieux, qui est décédé aujourd’hui, il trainait toujours dans les rues de Southington, personne ne savait vraiment ce qu’il faisait, du moins, moi je ne savais pas trop. Jusqu’au jour où l’on m’a dit qu’il était cantonnier, qu’il avait perdu sa femme et pour ne pas y penser, il travaillait tout le temps. Quand on fait enfant, on se fait une histoire de pas grand-chose. ~ quelle est la légende urbaine qui t'effraye le plus ? Hum…ce n’est pas vraiment urbain mais il y a une histoire qui me m’effraye vraiment. L’année de mes 15 ans, Shantel, Kelian & moi, nous avons fait du camping au fond de mon jardin. Nous étions sous la tente et Kelian a absolument tenu à nous raconter une histoire effrayante. Je n’en ai pas dormis de la nuit ! Vous connaissez surement cette légende : la dame blanche. Vous savez certains disent avoir vu un fantôme sur leur route la nuit, une dame blanche qui arrêterait leur voiture…bref vous connaissez la suite, moi je déteste cette histoire et puis bon, c’est un peu paranormal quand même. Bref, grâce à lui, je déteste conduire la nuit en forêt.

« La mode, ça se démode, la style ? Jamais ! » J’ai toujours eu des gouts particulier, vraiment particulier. Mais, c’est comme ça que je me sens le mieux. Je me rappelle, au Lycée, je faisais tout pour ressembler aux filles populaires. Et pour quel résultat ? J’ai mangé tout mon argent de poche et je suis restée la même, la meilleure amie de Shantel. Shantel, ma meilleure amie, encore aujourd’hui d’ailleurs. Elle est très jolie, grand, élancée, elle plait et sait comment plaire. Elle n’hésite à jouer de ses atouts pour réussir alors que moi, je remplie mon cerveau pour réussir. Au final, nous sommes toutes les deux heureuses.

J’ai mis longtemps à devenir ce que je suis aujourd’hui. Je me rappelle encore ma grand-mère qui me disait « Tu sais princesse [oui, elle m’a toujours appelé comme ça et aujourd’hui encore…] la mode, ce n’est pas pour toi, tu es trop intelligente pour ça, c’est un monde difficile et sans pitié, concentre toi sur des métiers où il y a de l’embauche » J’aime ma grand-mère, mais, une fois de plus je ne l’ai pas écouté. Ah oui, parce que j’ai grandi avec ma grand-mère, pas que je n’ai pas parents mais comme ils sont tous deux militaires, rester seule à la maison ce n’était pas envisageable. Je me suis toujours ennuyée chez ma grand-mère. Elle avait une télévision, une seule ! Et devinez pourquoi ? Les feux de l’amour, Arabesque et j’en passe. Lorsque j’étais adolescence, il y avait Charmed, Beverly Hills… et bien non ! Heureusement pour moi, ma grand-mère avait pour voisin depuis longtemps les Fairbanks. Ils ont à peu de chose près le même âge que mes parents et par chance pour moi surtout, ils avaient une petite fille du même âge que moi. Je croix qu’on s’est toujours connu. Avant nos naissances, nos parents se connaissaient déjà très bien. Autant dire que Shantel et moi nous sommes presque toujours considérée comme des deux sœurs. Shantel et moi avons toujours tout partagé, sauf notre goûts pour la gente masculine. J’aime les hommes avec un certain style, assez sur d’eux, intelligent et passionné. Alors que Shantel préfère les hommes musclés, sportifs et macho. Je croix que c’est l’une des seules choses qui nous différencie. On a souvent demandé si nous étions sœurs. Avant ça me semblait juste drôle. Mais, il n’y a pas que Shantel et moi, il y aussi son cousin maternelle, Kelian. Nous étions une sacré bande ! Autant dire qu’ensemble nous avons fait les 400 coups.

Notre complicité a durer longtemps, jusqu’à la fin du Lycée pour être franc. Puis nos chemins se sont séparé, du moins physiquement. Chacun de nous avait un rêve et nous voulions tous respecter notre promesse : réaliser notre rêve coute que coute. Je suis entrée dans une école de designer/styliste/mode. Je voulais réaliser mon rêve ! Je ne suis pas styliste mais modéliste. Le styliste dessine, invente une ligne de vêtements, moi, je l’a crée, je fabrique la ligne. J’ai étudié 5 longues années avant d’être diplômé. Pour agrandir mon cv et me créer un réputation, j’ai du parcourir plusieurs agences et surtout plusieurs pays. Je suis fière de dire qu’aujourd’hui beaucoup de stylistes me veulent à leur côté. Mais, Southington me manquait trop, ma vie la bas, mes amies, ma famille…j’appartiens corps et âme à cette ville alors lorsqu’une agence m’a contacté, je n’ai pas pu refuser l’offre.

Voilà 4 ans que je suis revenue dans la ville qui a bercé mon enfance. Lorsque je suis revenue, j’ai retrouvé Kelian, mais pas Shantel. Mademoiselle avait refait sa vie loin de nous. De temps à autre Kelian et moi avons des nouvelles mais ce n’est plus comme avant. Lorsque je suis revenue, j’ai d’abord habité chez ma grand-mère, le temps de me trouver un logement. Mais, avant même de commencer à chercher, Kelian m’a proposé de venir chez lui, étant à la recherche d’un colocataire, selon lui, j’étais la personne idéale pour le poste. J’ai de suite accepté. A force de vivre ensemble, notre relation a pris une autre tournure, un virage décisif et selon si c’est arrivé, c’est qu’il le fallait. Nous tombés amoureux l’un de l’autre et depuis, ce que nous vivons est simple, parfait et authentique. Voilà 3 ans que Kelian et moi sommes ensemble. Mais, Shantel ne sait rien de tout cela, pourquoi ? Il y a longtemps, nous avions fait un pacte tous les 3 : rester un trio à jamais ! Pour Shantel, ce pacte a toujours été plus important que pour nous, mais, Kelian et moi…bref, cela pour nous, le pacte n’était qu’un jeu entre enfants.

Dans tous les cas, Shantel l’apprendra très vite. Vous allez me dire, au bout de 3 ans, ce n’est pas rapide. Mais, j’ai reçu une lettre de mon père et apparemment, elle aussi. La lettre n’était pas longue mais assez pour détruire tout mes rêves de petite fille, tout ce dont en quoi j’ai toujours cru, ma famille, l’amour, la sincérité de mon père.
« Zora, mon ange
Encore 6 mois loin de toi, je ne sais pas quand je pourrais rentrer à Southington près de toi. Mais, je ne peux pas attendre de rentrer pour te dire cela, je ne peux plus attendre. Voilà 28 ans que j’attends, que j’hésite. Mais, il n’y pas que moi dans cette histoire. Shantel aussi a reçu cette lettre. Elle va surement venir te voir très vite.
J’ai menti si longtemps que je pense ne jamais pouvoir un jour être pardonné. Il y a 28 ans, lorsque ta mère m’a annoncé qu’elle était enceinte, j’ai d’abord eu peur. Ce soir je suis allé dans un bar et j’ai bu des heures durant jusqu'à ce que je tombe sur cette femme avec qui j’ai couché juste une fois, la mère de Shantel. Tu as assez grande pour comprendre, je n’ai plus besoin de passer des heures à t’expliquer. Shantel et toi, vous êtes sœurs, demi-sœurs…… »
Je n’ai toujours pas fini de lire la lettre et je croix que je ne pourrais jamais finir de la lire.