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| Sujet: let the skyfall, when it crumbles ∞ (marley-rosea) Mer 13 Fév - 21:25 | |
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FEAT JENNIFER LAWRENCE (C) CREDIT
marley-rosea fawkes Autant je te déteste, autant j'ai juste envie de tes lèvres.
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NOM : Fawkes. PRÉNOM(S) : Marley-Rosea. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : écrire ici. ÂGE : vingt-deux ans. ORIGINES : américaine. STATUT CIVIL : célibataire mais toujours amoureuse de son ex. ORIENTATION SEXUELLE : hétérosexuelle. PROFESSION/ETUDES : wedding planer. GROUPE : écrire ici. be proud of who you are. ~ comment as-tu découvert la légende de l'avenue Stanley Hall ? écrire ici un minimum de cinq lignes. ~ penses-tu que cet événement est réellement eu lieu ? écrire ici un minimum de cinq lignes. ~ quelle est la légende urbaine qui t'effraye le plus ? écrire ici un minimum de cinq lignes.
Dernière édition par Marley-Rosea Fawkes le Sam 16 Mar - 9:04, édité 5 fois |
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| Sujet: Re: let the skyfall, when it crumbles ∞ (marley-rosea) Mer 13 Fév - 21:26 | |
| I FELT APART, COME BACK UP AGAIN.
Vulnérable. C'était sans aucun doute l'adjectif qui désignait le mieux Marley à l'heure actuelle. Une semaine plus tôt, elle n'était encore qu'une adolescente insouciante qui vivait au jour le jour, aujourd'hui, elle était une jeune fille dévastée par la peine. Elle venait de perdre sa mère. Elle avait encore du mal à réaliser, ne voulant pas croire en cette cruelle réalité. Au fond, elle espérait juste qu'il s'agisse d'un mauvais rêve, d'un cauchemar dont elle ne tarderait pas à se réveiller. Néanmoins, la douleur qui lui comprimait la poitrine lui faisait prendre conscience que tout ceci était bien réel. Que sa mère ne faisait plus partie de ce monde. Qu'elle avait rejoint les anges et que désormais, on parlerait d'elle au passé. C'est là qu'elle s'en voulut de ne pas avoir passé davantage de temps avec elle, de profiter de moments en sa compagnie pendant qu'il était encore temps. Mais malheureusement, on ne peut jamais prévoir les tragédies. Foutue tumeur. Foutue destinée. Pourquoi avait-elle ôté la vie à une personne méritante, bienveillante et avec un cœur en or alors que des criminels, des violeurs, des pédophiles et bien d'autres hommes dangereux étaient en bonne santé mais également en liberté ? C'était tout simplement insensé. « Ça va aller Marley... » La concernée leva ses yeux humides vers sa meilleure amie de l'époque, le regard perdu. Si seulement elle pouvait avoir raison. Elle le souhaitait vraiment au plus profond d'elle-même. Mais... il fallait qu'elle soit réaliste, qu'elle ne tente pas de se voiler la face. Bien-sûr que non, ça n'irait pas et son amie lui disait uniquement cela pour se montrer réconfortante mais surtout parce qu'elle ne savait pas quoi dire d'autre, de peur de la brusquer. Elle voulait simplement être là pour elle, la rassurer, l'apaiser. Toutefois, ce n'était pas simple et par conséquent, c'était loin d'être gagné. « J'en doute Katniss. » Par chance, la dénommée Katniss était patiente. Aussi, hors de question pour elle de baisser les bras. Elle allait être là pour sa meilleure amie, la laisser pleurer sur son épaule, l'aider à remonter la pente. Parce qu'elles avaient toujours été là l'une pour l'autre, et cela depuis qu'elles avaient six ans. « Je ne te laisserai pas tomber. Je suis là. On est tous là pour toi. » répliqua-t-elle, faisant notamment référence à ses amis les plus fidèles. Marley approuva d'un léger hochement de tête avant de renifler fortement, ne pouvant néanmoins s'arrêter de pleurer à chaudes larmes. Cette vision fit évidemment mal à son amie qui n'avait pas l'habitude de la voir dans un état pareil. Pour tout dire, c'était bien la première fois qu'elle la voyait autant bouleversée. Et il y avait de quoi. Après tout, sa vie entière venait de basculer. Alors, parce que les mots étaient tout simplement devenus inutiles, elle la blottit contre elle et lui caressa doucement les cheveux, telle une mère le ferait avec son enfant. Les prochains mois allaient être douloureux, cela ne faisait pas l'ombre d'un doute. Tout ce qu'elle pouvait donc faire était de rester auprès d'elle, agissant comme la meilleure amie qu'elle avait toujours été.
Enthousiaste, Marley frappa à la porte de son petit ami. Cela faisait un peu plus de trois jours qu'elle ne l'avait pas vu, ce dernier ayant pas mal du boulot d'après ses dires. Elle avait donc décidé de lui fire une petite surprise en passant à l'improviste dans le but d'embellir sa soirée. Marley avait tout prévu, elle voulait que tout soit parfait. Petite robe sexy, dessous affriolants et bouteille de vin. Dans sa tête, elle imaginait déjà leur soirée mais surtout, la nuit qui suivrait. Cette simple pensée lui arracha un sourire malicieux et ce fut donc avec délectation qu'elle l'observa lorsqu'il vint lui ouvrir la porte. « Marley ? » Il semblait vraiment étonné de la voir sur le pallier de sa porte, cela se voyait à ses yeux écarquillés mais également à ses sourcils froncés. « Qu'est-ce que tu fais là ? » La jolie brunette leva la bouteille de vin qui était dans sa main afin de la mettre sous le nez du jeune homme. « Surprise ! Je sais que tu as beaucoup de boulot, mais je me suis dit qu'un peu de détente ne te ferait pas de mal, au contraire... » murmura-t-elle sensuellement, se rapprochant un peu plus de lui pour lui voler un baiser. Néanmoins, il n'y répondit pas. Et son manque d'enthousiasme frustra légèrement la demoiselle. « Ok, je vois que je t'ai manqué, ça fait plaisir. » ajouta-t-elle avec ironie, se décollant de lui. « C'est pas ça mais... » tenta-t-il de se rattraper, peu convainquant. « Mais quoi X ? Je débarque ici dans une petite robe après m'être longtemps préparée rien que pour monsieur et toi, tu restes stoïque, ne prenant même pas la peine de me dire que je suis jolie ou que t'es content de me voir ? » rétorqua-t-elle avec susceptibilité, son sourire ayant fait place à un rictus peu encourageant. Le prénommé X soupira alors puis esquissa un léger sourire. « Tu sais bien que t'es magnifique... » Elle croisa ses mains contre sa poitrine. « Je sens qu'il y a un mais. » poursuivit-elle avec lassitude, ce par quoi il lui répondit par un hochement de tête. « Mais il faut qu'on parle tous les deux. » Elle avait un mauvais pressentiment. Généralement, cette phrase ne présageait rien de bon. Au contraire. Elle sentit l'anxiété la gagner mais comme toujours, elle tenta de ne rien laisser paraître. Alors, sans ajouter quoi que ce soit, elle pénétra dans l'appartement la première avant de poser la bouteille de vin sur un comptoir. Elle ne pu s'empêcher par la même occasion, d'examiner les lieux même si elle les connaissait parfaitement. Comme à son habitude, l'appartement était propre et assez bien rangé. Plutôt étonnant pour un homme, mais aucune femme censée ne s'en plaindrait après tout. « De quoi tu veux qu'on parle ? » lança-t-elle tout en marchant, faisant ainsi claquer ses talons contre le parquet. « De nous deux. » Peu rassurée, Marley posa son regard sur le propriétaire des lieux avant de s'avancer vers lui, gardant une allure décontractée et sûre d'elle. « Si tu veux. Mais je ne vois pas ce qu'il y a à dire. » Un haussement d'épaules accompagna sa réplique tandis qu'elle se dirigeait vers le comptoir sur lequel était posé la bouteille. « Tu veux un verre ? » lui proposa-t-elle, plus pour changer de sujet que par politesse. « Non merci. » Ce n'était pas son genre de refuser une telle invitation, elle le connaissait assez bien pour affirmer ce fait. « Tu devrais, il est excellent. » Un léger soupir se fit entendre. X semblait visiblement ennuyé. « On ne va pas éviter cette conversation Marley. » Cette dernière leva les yeux au ciel avant de se retourner et de faire face à son petit ami. « Très bien... Qu'est-ce qu'il y a ? Tu as trop de boulot pour passer du temps avec moi maintenant ? A moins que ça ne soit qu'une excuse bidon. » Si quelque chose clochait dans leur couple, qu'il soit au moins honnête avec elle. Elle préférait que les choses soient claires et ne pas tourner autour du pot. « J'ai beaucoup réfléchi tu sais... » Elle sentit les battements de son cœur accélérer anormalement. « … et je pense qu'on devrait en arrêter là. » Ce fut comme si elle venait de recevoir un coup de massue sur la tête. Elle s'attendait à ce qu'il lui fasse un reproche, qu'il lui dise qu'il n'appréciait pas quelque chose chez elle, mais jamais n'aurait-elle envisagée une rupture. Certes, ils se disputaient de temps en temps pour un rien, mais quel couple ne le faisait pas ? « Tu... tu plaisantes ? C'est une blague, c'est ça ? Où est la caméra cachée ? » Plaisanta-t-elle, puis elle fit mine de chercher une caméra du regard, ne voulant pas y croire. Mais le regard plus que sérieux de son compagnon la ramena à l'évidence. « Je ne comprends pas... » souffla-t-elle tandis qu'une lueur d'incompréhension assombrit ses yeux. « J'ai bien peur que notre relation soit menée à l'échec. Regarde toi, tu as vingt-deux ans, tu es encore jeune et tu profites de la vie sans te poser de questions. C'est normal pour quelqu'un de ton âge. Mais moi, j'ai déjà trente ans et un boulot qui me prend du temps. » Fronçant les sourcils et bien qu'abasourdie par de telles foutaises, Marley ne tarda pas à répliquer. « Quelqu'un de mon âge ? Ce n'était pas un problème quand on s'est rencontré pourtant ! » s'exclama-t-elle avec sarcasme. « Tout le monde a le droit de changer d'avis. » Elle serra la mâchoire. « Donc tu me voies comme une gamine et non comme une femme, c'est ça ? » Elle avait envie de pleurer mais elle se retint. Elle s'était toujours montrée forte. Alors hors de question de verser des larmes, surtout pour un homme. C'était défendu. « On peut dire ça comme ça. » mentit-il facilement. « Je vois. Tu voulais juste te taper une jeune comme tu dis, j'espère que t'as pris ton pied au moins. » Après plus de cinq mois de relation, jamais n'aurait-elle pu croire cela de lui. A la base, elle s'était intéressée à lui parce qu'il semblait mature, qu'il avait de la conversation, que c'était un bel homme mais surtout, parce qu'il la traitait différemment. Et là, elle se rendait compte que tout ceci n'était qu'une illusion. Qu'elle était tombée dans le panneau. Elle se sentait bien conne. « Tu as été une bonne distraction, c'est vrai. » Ce n'était qu'un mensonge. Il tenait à elle au point d'avoir des sentiments à son égard. Et c'était bien là tout le problème. Au départ, il lui avait proposé de sortir pour se changer les idées, pour ne plus penser à la trahison que lui avait fait son ex. Et puis, derrière ses airs de femme forte et sauvage, il avait découvert en Marley une personne attachante, sensible et surprenante. Il était tombé dans son propre piège, s'entichant de plus en plus de la jeune femme. Ce qu'il n'aurait jamais pensé. Alors, pour ne pas souffrir comme lors de sa précédente relation, il lui disait ses paroles blessantes pour qu'elle le déteste. Pour qu'elle ne cherche plus à le revoir. Surtout qu'elle méritait mieux qu'un mec comme lui. « T'es vraiment qu'un pauvre con. » Ses yeux brillaient, la faute aux larmes venant s'y incruster. Cela déchira le cœur de X qui aurait voulu la prendre dans ses bras, l'embrasser, lui dire qu'il faisait ça pour elle. Il se rassura en pensant qu'elle allait facilement l'oublier et passer à autre chose. Qu'elle n'était pas blessée, et que seule sa fierté en prenait un coup. Mais s'il savait comme il avait tort... Le regard haineux, Marley fit quelques pas en arrière. Attrapant la bouteille de vin toujours fermée, elle quitta l'appartement en claquant la porte, laissant ainsi X seul, se traitant de tous les noms. Ce soir, deux nouvelles âmes seraient en peine à Southington. |
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