I FELT APART, COME BACK UP AGAIN.
Chapitre 1 : Décembre 1998, Kiev ~ Douze ans« Mina qu’est ce que tu fais dans notre chambre ?? » Je relève les yeux vers mon père sans rien dire. Qu’est ce que je faisais dans leur chambre ? Je ne le savais pas vraiment. Ma mère venait de mourir d’un cancer et j’avais envie, besoin, de me retrouver seule dans son environnement. Je voulais sentir son parfum sur ses vêtements. C’était difficile pour une gamine de douze ans de comprendre pourquoi la maladie avait emporté sa mère aussi vite. Aussi jeune. Mais ce n’est pas ça le plus difficile à vivre. En voulant me rapprocher un peu plus de ma mère j’avais décidée de subtilisé son journal intime afin de la comprendre un peu plus. Mais les révélations que je lisais au fur et à mesure des pages me refroidissaient. Je me lève donc du sol sur lequel j’étais assise depuis le début afin de faire face à mon père.
« J’avais envie de me rapprocher de maman alors j’ai lu son journal. » Le visage de mon père était toujours impassible, aucune émotion ne se lisait sur ses traits d’habitude mais là j’ai cru percevoir de la peur au travers de son regard.
« Tu y as découvert quoi ? » Je n’ai pu empêcher mes yeux de se remplir de larme. Il me demandait vraiment ce que j’y avais découvert ? Je savais toute la vérité maintenant et je n’arriverais jamais à l’accepter.
« Tu me demandes vraiment ce que j’y ai découvert ? Tu le sais très bien papa… Ou devrais-je dire John. Comment vous avez pu faire ça ? Comment vous avez pu faire ça à ma famille, ma vraie famille ? M’enlevée alors que j’étais encore un petit bébé et disparaître en Ukraine pour qu’ils ne sachent jamais ou me retrouver. J’ai cru que vous étiez mes parents, mes vrais parents, quand je vous demandez pourquoi je ne vous ressembliez pas vous m’avez dit que je ressemblais aux autres membres de la famille ! » Toute famille à un secret plus ou moins lourd à porter, tout le monde le sait mais pas ce genre de secret. Là je venais de découvrir une bombe, je n’étais pas de leur famille, j’étais qu’une pauvre enfant qui avait été enlevée quand j’étais encore un petit bébé. Est-ce que j’avais connu mes vrais parents ? Est-ce que ma mère avait eu la chance de me tenir contre sa poitrine au moins une fois ou je lui avais été enlevée de force ? Est-ce qu’ils m’avaient recherchés durant toutes ses années ou avaient ils désespérés en voyant que les recherches n’avançaient pas ?
« Ont étaient jeunes et insouciants, ta mère venait d’apprendre qu’elle ne pourrait jamais avoir d’enfant et elle déprimait, un soir elle est rentrée avec toi dans les bras, elle t’avait enlevée dans la nurserie alors on a fuis. Je l’ai couverte parce qu’elle était ma femme et que je ne voulais pas qu’elle atterrisse en prison. » « C’est monstrueux… » « Nous sommes tes parents Mina, quand tu as eu la méningite c’est ta mère qui est resté à l’hôpital à te veiller jour et nuit. Je t’ai appris à faire du vélo. Elle t’a appris à lire et à écrire. Tu es notre fille que tu le veuilles ou non c’est comme ça. Tu as été heureuse, qu’est ce qu’il te fait croire que tu aurais été aussi heureuse avec ta véritable famille ? Le sang ne veut rien dire. » J’étais encore une gamine naïve et tous ce qu’ils disaient ne voulais rien dire à cet instant. C’est vrai que mes ravisseurs avaient été parfaits avec moi, de vrais parents, mais ça n’était pas une excuse. Ils m’avaient quand même retiré à ma véritable famille.
« Je ne veux plus te revoir ! Tu me dégoûtes ! » Ce sont des mots difficiles que je prononce à cet instant mais j’y crois dur comme fer, ils sont sincères. Je relâche le journal sur le sol et je fuis dans ma chambre ou je m’y enferme. Ce n’est que le commencement des ennuis ça.
Chapitre 2 : Août 2002, Moscou ~ Seize ans« Allez Mina c’est le moment déshabille toi maintenant ! Tous vas bien se passer tu vas voir. » L’homme en face de moi me fait signe pour m’encourager à retirer mes vêtements. Je sens des frissons parcourir mon corps de jeune fille, mon cœur bat la chamade et je tremble de peur. Je ne sais pas vraiment comment j’en suis arrivée à cette extrémité mais la vérité c’est que je n’ai plus vraiment le choix et je dois faire ce qu’il me demande que je le veuille ou non. Mes doigts glissent sur ma petite robe que je laisse tomber sur le sol avant de faire la même chose avec mes sous-vêtements. Me voici totalement nue devant cet homme que je ne connais que depuis très peu de temps. Celui-ci tourne autour de moi me détaillant du regard en souriant. Je me souviendrais toujours de ce sourire qui m’a mise mal à l’aise tout de suite.
« Tu es vraiment une très belle jeune fille tu sais. On va faire du bon boulot tous les deux. » Ses doigts glissent sur ma peau d’adolescente. Je n’ai que seize ans et personne n’a encore jamais posé les mains sur moi, je le refusais, je n’étais pas encore prête.
« Allez files te préparer maintenant tu es engagée. »
« Je… Je ne sais pas si je peux faire ça Sergeï. » Celui-ci arrête de me tourner autour et se met à sourire comme si soudainement je venais de lui dire une bonne blague.
« Mina n’oublie pas que tu as été payée pour ça et que tu ne pourras jamais me remboursé l’argent que je t’ai avancé. Ça pourrait être pire tu ne t’en rends pas compte. Tu as eu beaucoup de chance de tomber sur moi et pas sur d’autres types qui t’auraient demandés bien d’autres faveurs que ce que je te demande. Remercie-moi plutôt. » J’hoche la tête. Il n’avait pas tort sur ce point. J’aurais pu tomber bien plus bas que ce qu’il veut me faire faire et même si je ne souhaite pas en arrivée là j’avais une dette à payer.
« Merci. » Je prends ensuite ma robe et je m’en vais me préparer. Qu’est-ce que cet homme veut de moi ? Eh bien c’est simple je dois tourner dans ses films. Oh non je ne suis pas devenue actrice disons que ce que je vais tourner ce sont plus des films pour adulte. Des films pornographiques. Comment est-ce que j’en suis arrivée à ça ? Eh bien c’est simple, quand j’ai découvert que mes parents n’étaient pas vraiment mes parents je n’ai plus jamais été la même avec mon père. J’en ai parlé à mon petit ami de l’époque qui m’a proposé de fuir l’Ukraine et de partir loin très loin de chez moi. Idiote comme j’étais je suis partie à quinze ans avec lui bien sûr. Nous avons passés la frontière et on s’est retrouvé en Russie. Après avoir dépensé toutes les économies que j’avais volé à mon sois disant père il a tenté de me mettre sur un trottoir pour que je lui apporte de l’argent afin d’acheter la drogue qu’il consommait. C’est à ce moment-là que je suis tombée sur Sergeï, rapidement celui-ci m’a mise en confiance, à essuyer mes larmes et m’a donné de quoi vivre tout en me débarrassant de mon petit ami. Il ne m’a jamais rien demandé en échange, ne m’a jamais touché au contraire il était très prévenant et gentil. Un peu comme un frère. Puis, un an plus tard il était temps pour moi de payer ma dette et de faire ce qu’il me demandait. Bien entendu je n’étais pas d’accord mais je n’avais pas d’autres choix que de faire ce qu’il voulait. Il m’a proposé diverses partenaires afin que j’en choisisse un et les films ont commencés. J’ai mis des années avant de pouvoir le remboursé intégralement, des années durant lesquels je n’ai pas réussi à me regarder dans un miroir.
Chapitre 3 : Novembre 2009, Chicago ~ Vingt trois ans « Non mais je rêve qu’est ce que tu fais ??? » En poussant la porte de chez moi j’étais en face de mon pire cauchemar. Ezra, l’homme avec qui je vivais depuis trois ans maintenant était dans les bras d’une autre femme que moi. Calé tranquillement dans les bras de cette fausse blonde que je ne connaissais pas et qui avait pris ma place entre nos draps. La rage se lisait sur mon visage. J’étais revenu deux heures plus tôt de mon travail et j’étais tombé sur ce spectacle totalement écœurant. Certes je n’étais pas ce que l’on appelle le genre de femme démonstrative dès que l’on parle de sentiment mais il le savait avant de m’épouser. Nous nous étions connus dans un petit café à Moscou. Il était là pour un voyage d’affaire et moi j’y travaillais pour me faire un peu d’argent et pouvoir continué des études. J’ai mis longtemps à me laisser approcher mais il a été patient et on a fini par tomber
« amoureux ». J’ai acceptée de renié toutes mes croyances et j’ai acceptée de devenir sa femme alors que je ne voulais pas me marier. Et il me faisait ça à moi ! Je n’en revenais pas.
« Mina… c’est… Ce n’est pas ce que tu crois ma puce. » « Ne m’appelle plus jamais ma puce !! Et ne me dit pas ce que ce n’est pas ce que je crois ?? C’est quoi ton excuses tu es tombé sur le lit et tu as entraîné avec toi cette pouff ?? Tu te fou vraiment de moi en plus !! » Ma colère prenait tellement d’ampleur que je savais que j’allais finir par exploser. Je me dirige donc vers le lit soulevant la femme par le bras, je la jette en dehors de ma chambre. Je ne voulais pas la frapper elle ne le mériter même pas.
« Dégage avant que je t’en mette une. » Il faut se méfier de l’eau qui dort, je suis une jeune femme plutôt pacifiste mais si je me mets en colère ça peut faire très mal. Celle-ci n’a pas mis bien longtemps à partir, abandonnant même son sac à main sur le sol de ma chambre. J’ai pris celui-ci et je l’ai jeté par la fenêtre de notre chambre.
« Je suis désolé. C’est arrivé qu’une seule fois je te le promets. » Ses doigts se sont accrochés à ma peau et je me suis enfin retourné vers lui afin de lui faire face. J’avais la nausée rien qu’en le regardant. Il me dégouttait. Ses paroles encore plus que ses actes. J’ai brusquement retiré mon bras de ses mains avant de reprendre la parole d’une voix hypocrite.
« Oh pardon chéri, je suis désolée une seule fois tu dis ? Je croyais que c’était déjà arrivé auparavant, tu as raison je te pardonne tout de suite. » Qu’il me trompe une fois ou bien dix ça changerait rien au fait qu’il m’avait trompée. Humiliée. Ezra a été le premier homme de ma vie, dès que j’ai commencée à faire des films pornographiques je n’ai plus eu aucune relation avec un homme. Je ne les supportais plus. Je m’écœurais tellement que je ne voulais qu’ils m’approchent. Je l’ai laissée entrer dans ma vie et voilà comment il me remercie après seulement trois ans de mariage.
« Comment tu as pu me faire ça, je croyais que tu voulais faire ta vie avec moi, tu m’as dit que je devais te faire confiance que jamais tu ne me ferais de mal. » « Je te promets que tu peux me faire confiance. J’ai fait une seule erreur mais ça ne se reproduira plus. » Je lui ai tourné le dos. La discussion était close. Je ne voulais plus l’entendre parler. Il essayait de me manipuler encore une fois et j’en avais assez de vivre cela. J’ai attrapé une valise, j’ai mis toutes ses affaires dedans et une fois celle-ci fermé je l’ai enfin regardé.
« Va t’en. Je ne veux plus jamais te voir. » Et sans lui laisser la moindre chance de me parler je suis sorti de chez moi. Il fallait que je sorte avant de perdre les pédales. Je suis rentré dans un bar, j’ai bu un whisky puis un second, un troisième, bref la bouteille y est passé et je suis rentré avec un beau jeune homme. Le lendemain matin après m’être rendue compte que ce que je venais de faire ne servait strictement à rien j’ai compris que je devais recommencer ma vie, une vie sans lui et sans personne. Deux mois plus tard je donnais rendez vous à Ezra et je lui ai donnée ce papier.
« Signe ça. » « Non je ne veux pas on peut tout recommencer. Tout oublier. » « Signe les papiers du divorce Ezra, s’il te plait. » Il était clair que je ne pourrais pas supporter cette trahison, j’y avais réfléchit un long moment et le divorce semblait la meilleure chose à faire. Une fois le papier signé je me suis sentie libre et légère. Je n’avais encore jamais eu l’occasion de ressentir ça auparavant.
Chapitre 4 : Mai 2010, Bogotà ~ Vingt quatre ans « Ah je le savais tu vois maman je t’avais bien dit que je l’avais vue quelque part cette fille ! » Toutes les personnes présentant dans la pièce peuvent admirer le spectacle. Une vieille vidéo dont j’aimerais vraiment oublié l’existence. Mon cher et tendre ex-mari a décidé de m’en faire baver et a appelé mon ancien patron afin de dévoiler les cassettes vidéo dans d’autres pays que la Russie. Internet a fait le reste.
« Mon dieu comment as-tu pu faire ça, comment as-tu pu te mettre nue devant une caméra, tu me dégoutes Ella. » Je regarde la femme qui vient de me parler de cette manière, celle-ci n’est rien d’autre que ma mère, ma vraie mère. Après avoir divorcée j’ai décidé qu’il était vraiment temps de retrouver ma véritable famille ne serais ce que pour leur dire que j’étais bien vivante. J’ai été bien accueillit, ils avaient les larmes aux yeux, j’ai rencontré mes frères et sœurs, leurs petits amis et leurs épouses, j’étais heureuse de voir que j’avais une grande et belle famille très unis. Cette famille était la plus riche de Colombie et au fur et à mesure que le temps a passé ils ont commencés à devenir soupçonneux, je ne parlais pas de mon passé, je venais de temps en temps les voir mais je repartais aux Etats Unis par la suite. Ils ont commencés à faire des recherches, dans mon dos bien entendu, avant de se rendre compte de ce que j’avais fait durant ma jeunesse. Ce n’est pas très glorieux certes mais de là à dire à sa fille que l’on a perdue depuis plus de vingt ans qu’elle l’a dégoute je trouve ça un peu honteux.
« Tu te rends comptes que tout le monde a pu te voir dans ce genre de mise en scène c’est monstrueux. Eric arrête la cassette j’ai la nausée. » Sa sœur ou plutôt ma sœur. Ils sont sympas chez eux hein, je comprends un peu mieux les mots que mon père me disait quand j’avais douze ans. Le sang ne fait pas tous. Sous leurs regards réprobateurs je me lève de mon siège et dépose la tasse de café sur la table basse.
« Premièrement je ne m’appelle pas Ella mais Mina, Deuxièmement je trouve ça un peu mal vue de votre part de me faire la moral alors que vous êtes tous nés avec une cuillère en argent dans la bouche. Oui j’ai tourné des films pornographiques, non ça ne me fait pas plaisir qu’ils soient sur le marché désormais mais c’est ainsi je n’y peux rien. J’étais seule et je n’avais pas d’argent j’ai fait ce que je devais faire pour manger et garder un toit sur ma tête. Vous me trouvez horrible ? Je vous file la nausée ? Eh bien soit je m’en vais. Moi qui me faisais une telle joie de rencontrer ma véritable famille je me rends compte aujourd’hui que j’étais bien idiote de croire que j’allais enfin retrouver de véritables racines, vous n’êtes rien pour moi et ne serais jamais rien. » Je prends mon sac et avant que je ne puisse sortir totalement de la pièce j’entends mon père biologique chuchoter à ma mère.
« Qu’est ce qui nous dit qu’elle est vraiment notre fille après tout ? » Furieuse j’attrape le vase qui se trouve à ma portée et je le lance au travers de la pièce avant de partir de chez eux. Je n’étais même pas triste juste déçue de voir à quel point j’avais été idiote de croire qu’ils pourraient me comprendre parce que biologiquement ils étaient ma famille. Alors que j’attendais dans l’aéroport j’ai composé sur mon téléphone portable l’ancien numéro de mon père celui que j’ai abandonné il y a neuf ans maintenant.
« Allo ? » Dès que j’ai entendu sa voix je me suis mise à pleurer comme une gamine.
« Mina c’est toi ma puce ? » « Papa je suis désolée. » Avant de repartir à Chicago j’ai fait un crochet vers l’Ukraine, j’avais beaucoup de chose à raconter à mon père. Contrairement à ma famille biologique il ne m’a pas rejeté il m’a juste prise dans ses bras et consolé. J’avais finalement grandi.
Chapitre 5 : Janvier 2011, Southington ~ Vingt cinq ans « Dis Minnie pourquoi tu as choisi ce métier ? » Je me mets à sourire en grimaçant légèrement en entendant ce surnom débile qu’il me donne depuis quelques temps. Ça c’est la question que mes amis me posent très souvent, pourquoi avoir choisi d’être médecin légiste à seulement vingt sept ans ? Ça en étonne plus d’un dès que je dis ce que je suis devenue avec le temps. J’ai toujours été attirée par la médecine mais je dois avouer qu’avec ma vie passée je n’ai pas vraiment eu l’occasion de terminer mes études.
« Surement parce que je suis un peu morbide sur les bords. » « Nan, je te connais maintenant et je sais que tu essaies de fuir quelque chose. » Mon sourire s’enfuit dès qu’il me dit cela. Je ne réponds rien et je remets mon nez dans mon bouquin, ok il avait touché un point sensible, je cherchais effectivement à fuir quelque chose et cette chose n’était rien d’autre que mon passé. Certes j’avais déménagée de Moscou, j’étais partie de Kiev et je ne retournerais plus jamais à Bogotá mais mon passé me suivra ou que je sois. Mon ex mari ne savait pas ou me retrouvée et même si je vivais toujours aux Etats Unis, Southington était assez perdue pour qu’il ne me retrouve jamais. Mais sait on jamais. Si un jour les films venaient à passer par ici je serais encore une fois obligée de partir et je n’en avais aucune envie. J’étais posée, j’avais du boulot, des amis, je vivais ma vie comme n’importe quelle femme de mon âge et je tenais à ce que ça reste ainsi alors je ne souhaitais pas faire trop de vague.
« Allez dis moi la vérité, qu’est ce qu’il te fait si peur ma belle ? » « J’ai pas vraiment envie d’en parler. Je t’aime beaucoup mais je préfère garder mes petits secrets pour moi. » Il s’approche de moi et retire mon livre de mes mains afin que je lui fasse face.
« Tu as des secrets pour moi ? » Mon visage se détend en le voyant faire une petite moue comme si il était vexé en m’entendant dire cela. Je me lève et j’attrape le livre pour le déposé sur la table.
« Toutes les femmes ont des secrets tu ne le savais pas encore ? Il faudrait que tu t’informes un peu mieux sur la psychologie des femmes hein. » Je dépose un baiser sur sa joue avant de prendre mes affaires et de tous mettre dans mon sac à main.
« Je dois partir bosser on se voit plus tard d’accord ? » Je le laisse en plan mais avant que je parte il m’interpelle de loin.
« Hey Minnie il faudra que tu me racontes tes secrets un jour ou l’autre. » Je me mets à sourire et je m’en vais sans même lui répondre. Il est clair qu’il ne me laissera pas en paix tant que je ne lui aurais pas raconté ma vie et mon passé mais j’avais le temps pour ça. Puis ça lui servirait à quoi de savoir tous ce que j’avais subit depuis l’enfance ? A part le dégouté d’être avec moi je ne vois pas vraiment l’intérêt. Certes il n’était qu’un ami mais son amitié compter plus que tout pour moi.