NOM : whiteley PRÉNOM(S) : Nathanael Aaron James. Le premier parce que ça rendait bien, Nathanael. Ca faisait distingué. Je n'ai jamais vraiment compris pourquoi ma mère tentait de nous faire passer pour des gens que nous n'étions pas, mais qu'importe. Le second, pour mon père. Et le dernier pour mon grand père. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 01/12/87, Southington. ÂGE : vingt-six ans ORIGINES : américaine STATUT CIVIL : en couple. ORIENTATION SEXUELLE : bisexuel. PROFESSION/ETUDES : études de langues. GROUPE : open the mind.

~ comment as-tu découvert la légende de l'avenue Stanley Hall ? Je suis originaire d'ici. On me l'a contée, cette fameuse histoire, quand j'étais gamin. Des centaines de fois. Ca effrayait, ça faisait peur. C'était pratique pour nos parents, un moyen de pression lorsqu'on enchaînait les conneries. Et ça marchait plutôt bien à vrai dire. Je me rappelle de la première fois que j'ai entendu cette légende. Ma mère était assise sur le bord de mon lit, les sourcils froncés et le regard noir, mécontente d'avoir eu une nouvelle fois à me traîner jusqu'à mon lit. Et c'est ainsi qu'elle s'y est pris après s'être calmée : d'une voix calme elle m'a simplement raconté ce qu'il se disait, de cette histoire. J'étais tellement effrayé que je n'ai pas cherché un seul instant à glisser un seul membre hors de mon lit, d'ailleurs. ~ penses-tu que cet événement est réellement eu lieu ? Je ne pense pas. C'est une légende comme une autre, créée de toute pièce. Quelqu'un devait s'amuser d'ailleurs à l'époque, à raconter de telles choses. J'aurais bien aimé être à sa place. La peur peut contrôler l'esprit des Hommes bien trop facilement à mon goût, et c'est ainsi que l'histoire de quartier contée par un vieux fou est devenue légende. Plus le mensonge est gros plus il passe, pas vrai ? ~ quelle est la légende urbaine qui t'effraye le plus ? Je ne suis pas du genre à croire à ce genre de choses, pourtant une a retenue mon attention lorsque j'en ai entendu parler. Le rituel d'initiation des slashers. Pour entrer dans la bande de criminels l'initiation devait se faire de cette manière : la recrue devait se placer sous une voiture et attendre son propriétaire. Une fois que ce dernier arrivait elle devait lui couper les tendons de chaque cheville avec un rasoir coupe-chou et ramener les chaussures ensanglantées de sa victime au groupe pour leur prouver qu'elle avait bien réussi son initiation. Je ne sais pas vraiment pourquoi il s'agit de celle qui m'a le plus effrayée. Peut-être parce qu'à mes yeux elle est l'une des seules légendes urbaines plausibles.

six years old ;
Elle était là, le regard émerveillé, les prunelles étincelantes et un sourire infantile terriblement innocent. Assise dans l'herbe à regarder le ciel, à illuminer sa journée d'un rire tendre, à être la meilleure amie qu'il aurait pu avoir. Jouer à chat, à cache-cache parfois, de ces choses qui bien souvent lui faisaient oublier le reste. Ainsi ils restèrent allongés de longues minutes à commenter la forme des nuages, à se jeter quelques brins d'herbes au visage, à ne jamais se soucier de l'instant suivant. Il en était ainsi, alors. La naïveté et l'ignorance du monde pouvait avoir de ces caractères attrayants ; cette façon perpétuelle que deux enfants tels qu'eux avaient de tout dédramatiser. Refaire le monde, refaire leur monde. D'or et de lumière, de poussières d'espoirs et de rêves d'ailleurs. Ils étaient deux, ils étaient eux. Complémentaires, déjà. L'un avançait tête baissée quand l'autre pensait, le premier fermait les paupières et rêvait tandis que le second ouvrait les yeux sur leur réalité. Un équilibre qu'ils avaient tous deux trouvés, l'un en l'autre, l'un avec l'autre. Ainsi ce fut au tour de Nathanael de clore cette fois-ci les paupières. Ce fut à son tour de voir au travers du regard de Sasha. Pourtant, écoutant les multiples descriptions de son amie il prit une grande inspiration, un léger sourire se dessinant sur son visage tandis que doucement il lui coupa la parole sans réellement le vouloir.
— Nous deux c'est pour toujours Sashatouille.
Rouvrant les yeux et lui lançant un regard complice, il conserva son sourire intact sur son visage et se redressa rapidement sur ses genoux pour finalement venir la chatouiller sur le ventre après l'avoir embrassée sur la joue. Encore quelques rires qui se perdaient dans les rues, s'évanouissaient maintenant et mourraient dans le futur.


seven years old ;
Le regard perdu dans le vide, les cheveux couleur paille, assise sur une chaise en bois placée face à la fenêtre de la cuisine. Elle pensait. Tout du moins c'est ce que lui devinait, face à ce tableau sinistre. Seule la moitié de son visage demeurait éclairée par les quelques rayons de soleil filtrant à travers les nuages, et, doucement elle écarta une mèche lui barrant les yeux de son visage avant d'entrouvrir les lèvres difficilement. Cette fois-ci tournée vers Nathanael, l'ombre cacha aisément les expressions indescriptibles qui passèrent sur son visage, pourtant lui pouvait apercevoir bien plus distinctement ses traits à présent. Et elle entama d'une voix lente et peu assurée, le regard posé sur son fils de douze ans.
— Tu sais, Nathanael, il me manque à moi aussi parfois. Souvent je dirais même. Il avait pour habitude de se poster ici, et de regarder le monde qui l'entourait. Je n'ai jamais compris pourquoi cette vue l'obsédait tant, et encore maintenant je cherche comme tu peux le constater. Mais je voulais juste que tu saches... il n'est pas parti à cause de toi. Il t'aimait, je crois, même s'il ne l'a jamais avoué. Et il est parti parce que je l'ai déçu. Il croyait que je profitais de... de tout. De lui, en partie. Mais ne t'en fais pas. Les histoires d'adultes sont compliquées. Viens là mon loup.
D'un geste tendre elle lui tendit ses deux bras frêles et il se hissa sur ses genoux doucement tandis qu'elle déposa un baiser léger sur son front en le berçant. Elle ferma les paupières, comme pour s'empêcher de regarder dans la même direction que lui. Comme pour s'empêcher de se rappeler qu'il était parti. Il l'avait lu, dans ses prunelles brillantes et abîmées par la peine : elle l'aimait encore. D'un amour inconditionnel à sens unique, doux, protecteur, sain aussi. Très jeune pourtant déjà le petit Whiteley semblait s'attarder sur les détails constituant son environnement. Connaître la place de chaque objet. Cette chaise était celle de son père. Et sa mère avait pris sa place.


ten years old ;
— Et il est où papa maintenant ?
Et il la vit vaciller un instant telle une petite flamme troublée par un souffle de vent. Le regard humide, les lèvres tremblotantes, elle esquissa cependant un sourire triste, attendrie par l'innocence de son fils. Le regard bienveillant, elle s'avança doucement vers lui et lui embrassa tendrement le front. Un instant elle resta ainsi face à lui, immobile, cherchant probablement les mots qui sauraient rassurer. Ses lèvres abîmées finirent pourtant par s'entrouvrir, et d'infimes sons parvinrent à passer la barrière de ces dernières. Difficilement, les mots semblaient lui venir. Du fond de la gorge. Du fond du coeur.
— New-York Il est parti là-bas. C'était un homme influent, dans son travail. Il avait une présence impressionnante. Le genre de personne qu'on écoutait, toujours, dès les premiers mots. Les regards étaient rivés sur lui. Alors oui, il est à New-York. Il a reconstruit sa vie et est à présent encore plus important dans son milieu. Il n'a rien contre toi. Il ne te déteste pas. Il ne te connaît pas, c'est tout. Tu pourras le rencontrer, quand tu seras plus grand. Si tu le veux.
Maternelle, elle l'embrassa une nouvelle fois et essuya l'unique larme venue assombrir son teint de porcelaine. Se redressant finalement intégralement elle se retourna et s'éloigna de Nathanael, sans un bruit. Déjà la porte se refermait derrière elle dans un bruit effrayant. Et lui resta là, le regard perdu sur le carrelage de la cuisine, l'esprit envolé bien loin de ces murs.


sixteen years old ;
— Aller Nath, me dis pas que t'as la trouille !
— Ca n'a rien à voir, mais les mecs sérieux c'est ma meilleure amie. On se connaît depuis qu'on est nés. C'est super malsain votre truc !
Un léger rire se noya pourtant parmi les autres, s'échappant des lèvres de Nathanael tandis que sa bande d'amis le fixait de leurs regards défiants. Un instant Whiteley hésita, infime moment où sa fierté peut-être l'emporta sur cette relation si particulière qu'il entretenait avec Sasha. Sous leurs prunelles pesantes, la reconsidération du pari n'était que trop facilement envisageable. Ainsi il se surprit à se poser quelques questions, oui. Une nuit contre plusieurs années, de respect peut-être. Montrer qu'il était prêt à tout et que rien ne l'effrayait. Rien, non. Si ce n'était la perdre elle, pourtant. Le regard baissé un instant, le silence parut durer une éternité. Passant sa langue sur ses lèvres, ébouriffant un peu ses cheveux, il redressa le visage finalement, secouant la tête de gauche à droit.
— C'est non. Je ferai pas ça, navré.
Ainsi elle semblait passer bien avant les autres, bien avant le reste. Se retournant sous les remarques diverses de ses camarades, il s'éloigna du groupe, pensif. Jamais il n'aurait osé lui faire du mal, pourtant l'hypothèse que tout puisse bien se passer finalement lui avait effleuré l'esprit. Avait-il un jour aimé quelqu'un plus qu'elle ? Il ne le pensait pas. Ce n'était pas de l'amour d'amants. Il s'agissait de ceux qui se construisaient lentement, mais sûrement. Terriblement tendre et doux, sans jamais une discorde, sans jamais un désaccord. Des âme-soeurs, en quelque sorte. Amicales tout du moins. Alors non il ne coucherait pas avec elle pour le respect. Il préférait être fier de lui-même, et non que les autres le fassent à sa place quand lui se dégoûtait.

- dans la soirée - Une gorgée d'un verre qu'on lui avait glissé entre les mains sans qu'il ne le veuille réellement. Puis deux. Puis trois. Et trop. Déjà le monde semblait tanguer sous ses pieds de manière violente. Difficilement Nathanael parvint à rester sur ses deux jambes. La foule se mouvait, lentement mais à la fois terriblement rapidement ; de ces choses floues dont il aurait pu cependant refaire la description détaillée, mais qui paradoxalement lui échappaient totalement. Sasha. Sasha. Il fallait qu'il la trouve. Se retournant brusquement, il parcourut la pièce du regard maladroitement, menaçant toujours chaque seconde un peu plus de tomber. Il ne la trouvait pas. Elle n'était pas là. Déglutissant difficilement, il finit par s'asseoir sur un plan solide qu'il n'identifia pas - chaise ou table, il n'en avait que faire. Très vite pourtant des voix raisonnèrent dans son dos de manière beaucoup trop bruyant. Quelques mots qui percutaient et se répercutaient contre les parois de son crâne dans un vacarme insolent et terriblement troublant.
— Nath, ta copine t'attends dans la chambre de Sarah et je suis certain qu'elle a une jolie surprise pour toi ! À ta place je me dépêcherais, Max s'est bien rincé l'oeil en rentrant tout à l'heure.
Refusant en premier lieu de se diriger vers l'endroit indiqué, Whiteley se sentit alors soulevé de terre et ne put se débattre une seule seconde. Déjà se retrouvait-il dans la pénombre de ce qu'il crut reconnaître comme la fameuse chambre. Poussé sur le lit brusquement, il finit par capituler et esquissa un léger sourire en humant les parfums familiers d'une jeune femme à ses côtés. Ne distinguant pas son visage, il vint lui embrasser le cou tout en marmonnant difficilement.
— J'suis content que tu sois là... J'me sens... vraiment... vraiment pas bien du tout...

- le lendemain matin - Un mal de tête épouvantable. Ce fut la seule chose à laquelle il pensa le lendemain matin en se réveillant, glissant une main hésitante sur son front à travers les draps. Déséquilibré, il ne tenta pas ne serait-ce qu'une seule fois d'entrouvrir les paupières en premier lieu, mettant d'ailleurs plusieurs minutes à se rappeler de l'endroit où il se trouvait et pourquoi il s'y trouvait. Pourtant rien ne vint. Rien, rien du tout. Peut-être avait il trop bu la veille. Etrangement la première partie de soirée, elle, demeurait nette dans ses souvenirs, Nathanael se rappelait même ne pas avoir bu beaucoup. Tout était clair, oui. Tout jusqu'à un verre. Ce verre qu'on lui avait glissé entre les mains sans qu'il ne s'en rende compte. Ce verre après lequel tout s'était assombri, dans son esprit. Ayant cependant encore du mal à faire le rapprochement, Whiteley finit par entrouvrir les paupières et fut à son plus grand malheur, bien vite agressé par la lumière du soleil. S'habituant plusieurs dizaines de secondes à une telle luminosité, il glissa son regard dans la pièce, tentant de rattraper un souvenir, un détail qui peut-être l'aurait marqué. Un seul. Unique espoir. Ultime espoir. Puis, bien vite, son regard vint se poser sur sa gauche, parcourant le corps présent à ses côtés, intrigué. Il ne la reconnut pas instantanément, à vrai dire, tant l'idée que cela puisse être elle lui paraissait saugrenue. Pourtant, arrivant enfin à son visage, le coeur de Nath fit un raté. Ou deux, ou peut-être même trois. Sasha.

- quelques semaines plus tard - Il n'osait pas la regarder. Pas maintenant, plus maintenant. Toujours déstabilisé pour tout et rien, mais surtout par elle. Les choses n'étaient que trop compliquées entre eux à présent. Nathanael s'appliqua donc difficilement à ne pas croiser son regard, et, lourdement il laissa tomber ses mots.
— Je vais partir, un peu. À New-York pendant un mois. Je vais voir mon père.
La fuite. Telle était la seule chose qu'il avait entreprise. Depuis quelques jours déjà, une dizaine peut-être. Tel un fugitif poursuivi par sa conscience, jugé par ses souvenirs. Ainsi Whiteley se mordit la lèvre, discrètement, les doigts tremblants et la respiration saccadée. Jamais ils n'avaient été séparés plus de quelques jours. Jamais de leur plein gré. La situation était telle qu'il n'avait pas réussi à trouver d'autre solution que cette dernière, lâche qu'il était. Peut-être qu'en s'éloignant les choses reprendraient leur cours. Peut-être. Hypothèse, doute, espoir. Mélange savant d'une décision représentant la dernière issue ; l'ultime possibilité de se retrouver. De la retrouver elle. Elle et ses yeux brillants, elle et sa malice, elle et leur complicité. Sasha. Et il y avait autre chose, aussi. Peut-être se retrouverait-il lui même en comprenant d'où il venait. Cette envie soudaine de le rencontrer, de savoir qui il était. Sa mère l'avait décrit comme quelqu'un de bien. Sa mère l'aimait. Doutant de son objectivité alors, il voulait en avoir le coeur net. Se conforter dans l'idée que ses deux parents étaient humbles, se rassurer en espérant avoir hérité d'eux. L'estime qu'il pouvait avoir de lui-même suite à cette soirée n'était à présent qu'infime voire inexistante, ainsi cherchait-il simplement à redevenir l'homme qu'il avait été. Naïvement. Comme si un retour dans le passé était encore possible, comme si au fond, rien n'avait changé.

- quelques semaines plus tard - Nathanael pénétra dans sa gigantesque chambre, parcourant du regard cette dernière avec autant de curiosité qu'il l'avait fait lors de sa première visite. Démesuré. Tout l'était, ici. Que ce soit dans la demeure de son père ou même dans la ville ; les habitants toujours semblaient s'évertuer à voir plus, plus grand, plus beau, plus brillant, plus luxueux. D'une certaine manière cette éternelle insatisfaction l'avait agacé, en arrivant. Des assiettes en plastique aux verres en cristal. Tout ou rien. Deux mondes qui s'opposaient. Il lui avait été difficile, alors, d'imaginer qu'un jour ils n'avaient été qu'un. Et surtout, il n'imaginait pas provenir du savant mélange de deux personnes opposées en tout point.
S'approchant de son lit doucement, Whiteley s'assit sur les draps de soie et laissa son regard se perdre dans le vide, un instant. Dix jours déjà qu'il était à New-York, et sept qu'il l'avait rencontré. Un pincement au cœur, léger, mêlé à un doux frisson qui lentement prit possession de son corps entier. Déstabilisé par tant de réaction qu'il ne contrôlait aucunement, il se laissa tomber en arrière dans un soupir profond et ferma les yeux une fois installé. Quelques battements de cœur bruyants, excessivement rapides. Se massant les tempes, Aaron déglutit difficilement. Il n'avait jamais ressenti ça, non. Mais surtout, il n'aurait jamais pensé ressentir ça pour un homme. Narcisse.

- un mois plus tard - Le regard émerveillé. S'approchant rapidement d'elle, il la prit dans ses bras tendrement et la serra tout contre lui, embrassant à de multiples reprises ses joues. Elle lui avait manqué. Bien plus qu'il n'aurait pu le penser, d'une douleur permanente et lancinante. Humant son doux parfum, le sourire aux lèvres, il finit par se reculer un peu. Juste assez pour pouvoir planter son regard dans le sien. L'embrassant une dernière fois sur le nez, il finit par rompre leur étreinte, ne la quittant cependant pas des yeux. Ne lui laissant cependant pas le temps de parler, excité, il entama sur un ton joyeux.
— C'était gigantesque ! Tout était gigantesque ! Tu aurais du voir ça... Et mon père, il est génial. Un peu occupé, mais génial quand il est là. Il faudrait que tu le rencontres ! Et... Et aussi... Baissant le regard timidement, Nathanael évita les deux prunelles de sa meilleure amie cette fois-ci, reprenant finalement ... J'ai rencontré quelqu'un. Enfin... J'ai rencontré un homme. Je... J'suis en couple, Sasha. Et j'crois bien que je l'aime...
Redressant enfin le regard, il esquissa un sourire, plus discret. Une approbation, une réponse, un geste, une gifle peut-être même, qu'importe. Une quelconque réaction. Qu'il la retrouve, enfin, après tant de séparation et de déchirures. Un mois. Un mois, et les idées plus claires. Tout du moins il le pensait. Il s'était pardonné, enfin, de ses actes qu'il avait effectués contre sa volonté. Il s'était pardonné, oui, et avait fini par accepter. Ainsi il l'attendait elle. Quelques mots peut-être. Qu'elle lui pardonne. Enfin.